As tu le temps pour quelques pas de danse ? [PV Sheïla Phénix]

Elève : Eva Cossy	Matière : Gymnase
Binôme : Sheïla Phénix	Date : 5 Octobre 2014

Aujourd’hui c’est une grande répétition. C’est le nom que je donne à mes répétitions avec costume lorsque cela ne consiste pas seulement en un essayage : les autres je les considère comme des répétitions basiques ; les petites répétitions. J’ai déjà essayée plusieurs mouvements avec cette tenue auparavant : je sais qu’elle tient et que je peux bouger aisément.

Mes habits de patinage se composent pour cette chorégraphie d’une robe bleue, m’arrivant aux genoux, d’un tablier avec des motifs de roses et d’un gros nœud rouge dans les cheveux.  Un autre nœud, attaché au niveau de ma poitrine complète ma tenue. Je ressemble à Alice Liddle, notamment avec mes longs cheveux blonds que j’ai laissés lâché cette fois-ci. C’est normal il faut dire puisque le thème de ma chorégraphie est Alice au pays des merveilles. J’aime beaucoup cette histoire, totalement hors du temps, et la date de création des studios Disney approche : c’est le 16 Octobre. Ma danse reste ainsi un peu dans l’actualité.

Je passe ma main au niveau de mon nœud, celui des cheveux, pour sentir une petite bosse : j’ai glissé et attachée en dessous mon mp3 à la puissance maximale : c’est le seul moyen pour moi d’entendre vu que mes oreilles ne captent pas les sons inférieurs à 92 décibels : autant dire que le son audible à la plupart des élèves ne parviendra pas à mon ouïe. Appuyant dessus je me remet en place pour commencer. Les écouteurs sont fixés à mes oreilles grâce à de petites accroches passées autour de mes oreilles.

Alors que les premières mesures résonnent à plusieurs mètres autour de moi, d’une force suffisante pour qu’une personne bien entendant puisse l’entendre assez distinctement, je me mets en mouvement.  Je commence par des pas rythmés en suivant les pourtours de la patinoire avant de sauter en une boucle piquée : c’est le saut le plus facile de ma chorégraphie, j’ai préféré commencée doucement. Un sourire joyeux est affiché sur mes lèvres tandis que j’évolue sur la musique du lapin en retard –je ne me souviens d’ailleurs plus de son nom-.  Lorsque je dance sur la glace je suis heureuse, j’ai envie de communiquer cette joie autour de moi : souvent on me dit que mes émotions sont communicatives car je danse avec mon cœur. Après avoir enchainée plusieurs mouvements je tente un saut de biche : lorsque je décolle de la glace ma jambe gauche se plie devant, laissant ma jambe droite faire une ligne derrière moi. Ma jambe de devant n’est pas bien pliée et ma jambe droite ne monte pas assez à mon gout : il faudra que je retravaille ce mouvement sur le tapis après.

Aujourd’hui c’est journée total patinage, j’en ai eu envie ce matin et nous ne sommes que le début de l’après-midi. Ce n’est pas tant les révisions qui m’ont attiré sur la glace mais surtout le plaisir de patiner, de m’amuser. Vers la fin de la chorégraphie je tente mon saut le plus compliqué : un double axel ; je n’y arrive pas encore très souvent. Je prends mon élan et me lance… pour m’écrouler sur la glace à la réception : j’ai mal gérée mon appuie. Ça va je ne suis pas blessée, juste une petite douleur au bras et à l’épaule droite, et je fini ma chorégraphie. Une fois la musique terminée je me penche en avant, la tête appuyée sur mes deux mains : c’est ma pause de fin.

En relevant la tête vers les abords de la glace je vois une jeune fille qui semble regarder vers moi : je suppose donc que c’est moi qu’elle regarde, mais peut être tournait-elle juste la tête à la base. Je lêve les mains en faisant un deux avec mes doigts : je dois refaire le double axel si je ne veux pas avoir peur de me faire mal et de me lancer la prochaine fois. Tomber au patinage c’est comme tomber après une chute de cheval ou mal se réceptionné dans un autre sport : si l’on ne le refait pas on peut développer une peur. Je fais un tour de piste et me relance en me concentrant : cette fois-ci je me rattrape bien même si l’atterrissage est un peu bancale. Je patine, plus lentement que pendant ma chorégraphie, jusqu’à la nouvelle arrivante et après un signe de main, plutôt timide, je chausse mes protections de lame pour pouvoir sortir de la patinoire le temps d’atteindre mes chaussures : je vais aller mettre un peu d’eau fraiche je pense sur mon bras même si ne juge pas ça très utile avec la gravité peu élevé du coup. J’ai surtout besoin de boire un peu : il faut chaud quand on danse !

Elève : Eva Cossy	Matière : Gymnase
Binôme : Sheïla Phénix	Date : 5 Octobre 2014

Je déchausse mes patins à glaces pour me retrouver pieds nus : même si l’après-midi est entamée je n’ai pas encore mangée : j’ai pris un repas avec moi pour manger à l’heure que je voulais. Je relève la tête et voit la jeune fille aux cheveux roses s’avancer de quelques pas et me parler. Elle me sourit et semble avoir apprécié ce qu’elle a vu. Je lui souris en échange et pause mes mains sur mon cœur pour lui dire que ça me touche, que ça me va droit au cœur en fait…

A force de faire des rencontres, j’ai déjà eux quelques conversations avec des camarades de classe, je pense enfin à signaler ma surdité avant qu’un quiproquo ou qu’un langage de sourd se forme. Pour cela je me montre et montre mes oreilles avant de poser mes mains dessus pour les boucher et de lui sourire. Le sourire est ma façon de montrer que je ne suis pas une petite fille qui refuse d’écouter, mais je pense que c’est superflu à la compréhension.

Après lui avoir indiqué cette information je me lève et je regarde rapidement mes pieds nus rougis : lorsque l’on patine beaucoup avec le froid les pieds peuvent être mis à rude épreuve, j’ai déjà vu des personnes qui avait les pieds qui saignent. Je m’approche du rebord extérieur de la glace pour me tenir tandis que je me mets sur la demi-pointe pour les détendre. En même temps je guette la jeune fille : c’est mon moyen de maintenir une conversation. De l’autre main j’en profite pour me montrer et tracer lentement dans l’air mon prénom en lettre bâton – c’est plus simple – E, V, A. Je la montre ensuite et fait un point d’interrogation qui reflète mon regard.

Une fois les pieds un peu détendue je me rassoie et lui montre la place à côté de moi pour lui proposer de s’y mettre. J’attire, sans la quitté des yeux trop longtemps, mon petit sac à dos pour en sortir mon sandwich et mes petits gâteaux. Une fois le tout sortie je lui propose un gâteau, des petits sablés au chocolat, en lui tendant le paquet ouvert.

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La jeune fille ne semble pas très à l’aise face à mon handicap. Il y a trois grands types de personne : ceux que mon handicap intéresse fortement, c’est-à-dire ceux pour qui je pourrais presque me transformer en bête de foire dans le cas extrêmes, il y a aussi ceux qui s’en moque complètement et me considère comme une fille normal, se sont eux que je préfère, et ceux qui sont mal à l’aise en ma présence à partir du moment où ils savent que je ne suis pas exactement comme eux. La jeune fille qui me fait face doit en faire partie vu comment elle a l’air paumé… Quoi que vu ses sourires peut être ne sait-elle juste pas comment agir.

Au lieu de prendre un gâteau comme je m’y attendais je la voie prendre une feuille et y écrire quelque mot avant de me la tendre. Je pose le paquet de gâteau, en lui indiquant d’un geste de tête qu’elle peut se servir, avant de lire la feuille. Sheila. Comment se prononce son prénom ? Je sais que le Sh se prononce « ch » et je connais le « la » pour les avoirs associé à des paroles de musique mais je ne suis pas sur du milieu. Je lève la tête vers elle et lui adresse un petit sourire en hochant la tête et en montrant son papier : moi aussi je suis ravis de la rencontrée ! Même si je ne sais pas toujours comment réagir j’aime rencontrer de nouvelles personnes. J’appuie la feuille sur mes jambes et je pose la question qui m’était venue à l’esprit avant de lui rendre sa feuille.
Comment on prononce Sheila ? Ch- ?? – La ?

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Binôme : Sheïla Phénix	Date : 5 Octobre 2014

Sheila me tends la feuille et je lis la prononciation de son prénom « Ch-Ai-La ». Je prononce mentalement des mots contenants ses sons pour bien les mémorisé : Chocolat, Aimer, Larme. Les deux premiers mots que je me suis prononcé son joli mais le dernier moins : il est pourtant chargé d’émotion. Je sourie en hochant la tête pour montrer que j’ai compris. En parlant d’aimer, je lui montre le paquet de gâteau, met ma main sur le cœur –sans faire le mouvement adopté dans la langue des signes- pour lui dire « aimer » avant de faire un point d’interrogation. J’attends sa réponse puis cherche des yeux mes patins : ou les ais-je poser ? Avec cette petite conversation je ne sais plus. Je baisse les yeux et les vois au sol en appuie contre mon siège. J’aime vraiment patiner, je me sens plus libre et j’arrive mieux à communiquer dans cette situation.

Je ne sais pas trop quoi dire et aiguille donc la discussion sur mon sujet de prédilection. Je prends la feuille pour écrire mon message.

« Tu sais patiner ? Tu veux faire ? »

Mes phrases sont courtes mais il est plus contraignant d’écrire que de parler. J’aurais eu le temps de dire trois ou quatre fois cette phrase probablement le temps de l’écrire, je ne sais pas en fait : le temps que je cherche dans ma mémoire les sons ça m’aurait surement retardé. Je lui donne la feuille et prends mes patins sur mes genoux pour démêler un des lacets qui est sur le point de former un nœud en attendant sa réponse.

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Sheila me repasse la feuille après avoir inscrit quelques mots. « Je ne sais pas patiner mais ça peut-être marrant d'essayer par contre, je n'ai pas de patin ». Je sourie : ça va être sympathique de patiner avec quelqu’un d’autre : je suis souvent seule quand je patine et même si la musique et la joie de patiner me suffisent j’aime bien quand on patine avec moi. Je lève la tête puis met le pouce en l’air pour lui montrer que ça met plait sa réponse. Je pose mes patins personnels puis je me lève, assez vite pour que ma jupe virevolte légèrement autour de moi, et me dirige vers un placard. Des patins sont à l’intérieur : après tout c’est logique puisque l’on ne possède pas tous nos propres patins. Je me tourne vers l’adolescente et lui demande « combien » en montrant mes pieds : pour cela j’ouvre mes doigts simultanément sur les deux mains en commençant par les pouces, en ajoutant les indexes, puis les majeurs…


Une fois qu’elle a ses patins je vais récupérer les miens. Je les enfile lentement en lui montrant de laisser la protection de lame pour le moment. Je marche ensuite normalement jusqu’à l’entrée de la glace. Je montre ensuite mes protèges patins et les enlèves un par un. J’enlève d’abord mon protège droit et le pose sur le rebord pour mettre mon pieds droit sur la glace puis réitère l’action avec le protège gauche. Tous mes mouvements sont ralentis par rapport à mon habitude pour qu’elle ai le temps d’assimiler : si elle n’a jamais patiner elle ne sait peut-être pas qu’il faut enlever ici les protèges : ils ne servent qu’à protéger la lame.


Une fois que je suis sur la glace je me recule en glissant de quelques pas pour lui laisser la place d’entrer. Elle a le rebord ici pour se tenir le temps de montrer mais je reste alerte pour l’aider à se maintenir si besoin. Une fois que je la vois sur la glace je mime le mouvement attendue par ses pieds pour glisser : le même que pour faire du roller. Je m’approche ensuite d’elle pour l’aider à patiner, en lui tendant mes mains paume au ciel, jusqu’au centre de la glace : pour bien apprendre à patiner il n’est pas forcément recommander d’être scotché à la paroi, c’est un coup à avoir peur.


Je lui souris pour l’encourager tout en continuant de l’aider. En plaçant mes mains sous les siennes je peux si elle perd l’équilibre lui éviter de tomber : la pratique m’a permis d’acquérir un bon équilibre. Je fini par m’arrêté, notamment pour regarder derrière ou j’en suis et ne pas foncer trop loin vu que je patine en arrière. J’écarte mes mains et lève le pouce avec un point d’interrogation à la suite.

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Lâchant les mains de Sheila je la vois se lancer dans l'exercice : après avoir réussi à tenir debout il lui reste encore se déplacer sans tomber. Je la regarde le sourire au lèvre : elle a l'air de pas trop mal se débrouiller : c'est souvent compliqué de se lancer sur la glace si l'on a jamais patiné enfant. Les enfants n'ont pas peur de se lancer : ils tombent, ils se relèvent, puis ils repartent. Ses pas ne sont pas super fluide mais ils ne le sont que rarement au début : à mes début je devais allée aussi vite qu'un escargot mais la sensation de mes pieds qui glisse et de mon corps qui se déplace légèrement m'ont vite grisée. J'aime la glace et surtout la patinoire.

Un mouvement de ses pieds attire mon attention. Ils ne semblent pas aller dans le même sens. Avant que cette information parviennent vraiment à mon cerveau et surtout avant que je ne réagisse la jeune fille tombe. Mon mouvement amorcée n'arrive pas assez vite pour la rattraper, mon pas en arrière exécuter pour lui laisser la place de patiner et mes rêveries ont diminuer ma rapidité d'action.

Je mordille ma lèvre, bouche toute pincée, je me sens vraiment désolée et espère qu'elle ne s'est pas fait mal. Ses yeux plissées et sa bouche qui bouge m'étonne : elle rit ? Elle m'avait pourtant l'air d'avoir fait une sacrée chute ! J'arrête de me mordiller la lèvre pour adopter une moue surprise. Elle me tends les mains et je retrouve le sourire. Je patine sur un petit mettre pour me retrouver devant elle et lui tends les bras en agrippant ses poignets. Je la tire doucement vers moi en reculant ma jambe gauche pour la relever. Je me tiens prête à patiner en arrière si elle remonte trop vite. Une fois toutes les deux stabilisé je joint mon index et mon pouce en laissant les autres doigts levé pour lui demandé si tout va bien d'un petit mouvement vers elle.

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Binôme : Sheïla Phénix	Date : 5 Octobre 2014

Sheila semble allée bien. Tant mieux ! Je ne voudrais pas la faire se blesser à sa première séance de patins à glace, je veux amuser les autres avec ma passion et non pas les effrayer. En la regardant j'ai l'impression qu'elle se penche trop en avant et bouge un peu trop vu ces mouvements : elle doit avoir du mal à rester stable vu les changements constant d'équilibre. Au moment ou je pense ça je la voie commencée à de nouveau chuter mais elle fini par se rattraper. Elle me fait pensée à un oiseau avec ces mouvements de bras, à un oiseau qui apprends à voler. Elle se tourne vers moi et me sourie : elle est mignonne, j'aime bien ces cheveux, long et rose. Couleur Barbapapa ! Comment pourrais-je lui montrer cette comparaison ? Comparaison drôle et gourmande…

Je m'approche d'elle et montre mes cheveux avant de dessiner un soleil et de montrer le ciel, ou plutôt le toit du gymnase ici. Puis je montre ses cheveux avant de dessiner une sorte de nuage devant moi et de faire semblant de le manger. J'espère qu'elle aime la barbe à papa d'ailleurs ! Je tripote le nœud de ma robe, j'ai tout d'un coup envie de sujet en me disant que le précédent peut être selon ses gouts mal prit… Je m'écarte en patinant rapidement et je frappe des mains pour être sur qu'elle me voit. Je met mes doigts devant mes yeux et me montre pour lui dire de regardée "regarde-moi" en langue des signes, j'ai gardée les mêmes signes en mime puisqu'ils sont simple à comprendre.

Je commence à partir sur ma droite puis je descends en faisant un arc de cercle dans un sens puis dans l'autre : un S ! Je m'écarte ensuite pour être à droite de la première lettre et commence à tracer le h, puis un e, un i, un l et un a pour finir ! J'ai écrit son prénom pour rire, le S en majuscule et le reste en minuscule pour que se soit plus simple. Sheila ! Là je pense que ça peut d'avantage l'amuser.. Enfin si elle a reconnue les lettres plutôt…

Je repatine vers elle avec un petit sourire malicieux : je m'amuse sur la glace. Je n'arrive pas à me lâcher comme lors de mes chorégraphies mais c'est plus simple que lorsque je déchausse mes patins à glace. Je me demande si ça pourrait lui plaire d'essayer autre chose mais je me demande aussi si il y a des choses que je pourrais lui faire faire : après tout c'est son premier cours de patin ! Je pourrais si ça lui plait lui montrer d'autres fois d'autres pas, et peut être monter une chorégraphie simple sur une musique qu'elle aime… Je m'emballe trop, il faudrait déjà qu'on se revoit, qu'elle ai envie de refaire du patin avec moi avant d'envisager plus. J'ai tellement envie de montrer à tout le monde que c'est génial de glisser ainsi que je ne réfléchie pas aux petits détails. Les personnes n'ont pas forcément envie de revoir toutes les connaissances qu'elles se font. Je suppose qu'on peut s'amuser avec quelqu'un et ne pas forcément chercher à la revoir : elle peut par exemple patiner avec d'autres amis à elle ou seule ou encore ne pas patiner du tout…

Elève : Eva Cossy	Matière : Gymnase
Binôme : Sheïla Phénix	Date : 5 Octobre 2014

Sans même le temps de comprendre je la sens m'enlacer et je reste immobile un instant surprise avant de lui rendre son câlin. Elle attrape mes mains et les serres en souriant ; si mon visage affiche ce que je ressens il doit se montrée étonnée, presque désorientée, je ne comprend pas vraiment… Aussi vite qu'elle m'a attrapée les mains elle les relâche pour se remettre à patiner.

Elle patine déjà mieux, je pense qu'elle a finalement trouvée le bon équilibre pour tenir debout. Je la voie bifurquer vers le mur : elle veut sortir ? Je la voie patiner contre le mur sans faire mine de sortir : non, pas bonne idée ! Patiner contre le mur n'est pas une bonne idée : on le fait souvent lors des chorégraphies mais on sait déjà bien patiner de base.

Je met les mains sur les hanches et fait la moue jusqu'à ce qu'elle regarde vers moi l'air de dire "ahlahah pas bien". Ma moue n'est pas du type ronchon mais plutôt amusée, comme une maman qui surveille son enfant qui fait les bêtises que tout enfant fait. Je finie par arrêter ma posture de maman qui surveille sa petite fille pour patiner vers elle. Je me place face à elle, assez décalée pour ne pas lui faire peur. Je commence à patinée en arrière pour lui faire face et la voir, je garde en contrepartie un bras tendue vers le bord pour sentir le tournant puisque je ne regarde pas derrière moi.

C'est amusant de patiner avec d'autres personnes ! Pour lui dire, en me décalant du mur puisque je ne peut pas trop patiner en même temps je met les mains sur le cœurs, puis j'imite avec mes mains le mouvement des patins et la montre elle. J'aie envie de lui montrer quelques trucs : elle ne pourra pas les faire mais ça lui fera un petit spectacle. Je lui montre une pirouette debout qui finie en pirouette assise après avoir prit mon élan puis après un petit tour de "piste" je fais une boucle piquée, comme au début de ma chorégraphie d'Alice au Pays des Merveilles.

J'ai soif après ce petit moment patinage, il faut souvent boire quand l'on fait du sport. Je lui fait signe que je vais boire, le signe et le mime se rejoignent encore une fois : signe évident, instinctif. Je me dirige vers la sortie de la patinoire et remet mes protèges patins. Je vais jusqu'à mon siège et m'assied le temps de boire dans ma grande bouteille. J'essuie l'embout de la bouteille, même si je ne suis pas malade, et lui montre la bouteille et ma tends vers elle pour si elle a soif. Je ressors les gâteaux que je lui avais déjà proposé et lui re-propose d'en prendre. J'ai beau aimée le patinage j'ai besoin de petite pause de temps en temps, ne serait-ce que pour satisfaire ma gourmandise.

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Binôme : Sheïla Phénix	Date : 5 Octobre 2014

Apres qu’elle ait mangée quelques biscuits et bu un peu d’eau, de quoi ne pas finir assoiffé, je vois Sheila repartir sur la glace. La voir si pleine d’entrain me fait sourire. Moi je dois parfois faire quelque pause, je me suis légèrement foulée la cheville il y a quelques entrainement et je m’oblige à ne pas faire trop de patinage : ça serai un coup à me blesser d’avantage et à être pour de vrai privée pendant un moment de patinage.

Je pensais que je pouvais reprendre les journées complète et à mon niveau habituel mais je me suis trompée : ma chute de tout à l’heure me l’a montré puisque ma cheville gauche me fait mal maintenant. Sur le coup de la chute je n’ai pas vraiment eu mal, juste au bras et à l’épaule, mais j’ai ressentie l’élancement de la cheville par la suite : notamment en m’arrêtant à l’instant. Je crois que ma journée patinage devra être écourtée, je devrais pouvoir continuer à patiner un peu mais il faut que j’évite les sauts et les pirouettes. Pour les sauts je risque de chuter puisque les deux pieds sont concernés et le pied d’appui des pirouettes et le gauche : c’est ce pied qui touche toujours le sol.

Je m’approche de l’entrée de la piste et enlève à mon tour mes protèges patins avant de monter la marche qui mène sur la glace et de patiner vers Sheila. Je ne sais pas vraiment ce que je pourrais lui proposer… Pour le moment maitriser la base est le plus important, l’équilibre avant la technique. On ne va pas se mettre à courir sur la glace avant de savoir marché sur celle-ci, c’est ce que me disais ma professeure de patinage à mes débuts alors que j’étais toute impatiente. Arrivée près de Sheila j’ai une petite idée. Apprendre à patiner et s’arrêter peut être encore plus amusant.

Je lui fais signe de me suivre et je m’approche d’une des barrières. Je me tourne ensuite vers elle et la montre avant de montrer plusieurs fois le sol puis me montre avant de désigner le fond de la patinoire. Je pense qu’elle devrait me comprendre. Je lève ensuite mes doigts un par un en commençant par le pouce : 1, 2, 3. Je la montre et représente le mouvement de mes patins sur la glace. Je lève ensuite mes mains et les réunis au-dessus de ma tête pour que ce soit bien visible puisque par la suite je ne pourrais pas me faire entendre. Je la montre ensuite et me fige dans une posture artificielle. Je reproduis toute cette scène pour qu’elle comprenne bien ce que je montre puis je fais un O et un K avec ma main droite pour lui demander si elle a compris. Je me dirige ensuite vers le bout : compris ou non quel meilleur moyen que tester pour faire comprendre ce que je veux lui montrer.

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Binôme : Sheïla Phénix	Date : 5 Octobre 2014

Sheila n’a pas l’air d’avoir compris, mes signes n’étaient peut-être pas très clairs. Ou peut-être ne connait-elle pas le jeu ? Je l’ai appris à mes débuts de patinage pour apprendre moi-même à freiner mais je crois que c’est pourtant un jeu répandu dans les écoles. Peut-être que lui montrer le jeu comme si je jouais avec d’autres personne pourra l’aider à comprendre. Je continue de me diriger pour m’arrêter à la barrière opposée à Sheila.

Je me tourne vers ma camarade pour lui faire signe de me regarder en montrant de mon index et de mon majeur droit mes yeux. Je me retourne et m’appuie sur la rambarde en laissant mon bras droit levé. Je le pouce puis le pouce et l’index avant d’y rajouter le majeur et de fermer le point. Une fois ça fait je me retourne et je fais la statue. Je ne bouge pas un moment avant de faire « OK » avec mes doigts. Je me remets ensuite dans la même posture que précédemment, ma statue, avant de gigoter et de me redresser pour montrer de mon index la barrière qui délimite la glace de son côté.

Je pense que mes explications étaient un peu plus claires mais je ne suis pas sûr. Maintenant comment demander à Sheila si elle veut y jouer maintenant, une autre fois ou pas du tout ? C’est vraiment l’étape la plus dur… Je repatine doucement vers elle, avant de me stopper. Je tente de lui faire, au cas où elle n’aura pas compris le jeu, le nom en mime : je compte avec mes doigts jusqu’à 3, les signes et mime se rejoignent ici, c’est assez instinctif, avant de dessiner un rond auquel j’ajoute des petits traits pour les rayons. Je mets ensuite ma main droite sur mon cœur en la montrant de la main gauche avant de lever le pouce de ma main droite en prononcent muettement « oui », de le baisser en prononçant en sourdine « non » et de faire un mouvement de l’avant en faisant le mouvement de « plus tard ». J’attends sa réponse en jouant avec le bas de ma robe.