Déménagement porte bonheur ? [Wendy Marvell]

Treize heure cinquante-deux. Une vague plus grande que les autres vient lécher mes pieds nus. Mes sandales sont à côté de moi ; j’ai profitée du temps ensoleillé de cette matinée pour venir déjeuner au bord de la plage. Je me demande quels bruits peuvent faire les vagues, mes parents m’ont un jour raconté que c’était un bruit apaisant, calme. Le silence aussi est apaisant dis-t-on mais pour le côtoyer à longueur de jo ne suis pas sûr de pouvoirs toujours confirmer, parfois je le trouve gênant : j’aimerais savoir ce qui se passe autour de moi, les petits sons de tous les jours. Je croque dans la fin de mon sandwich et je bois la fin de ma bouteille d’eau. Je remets mes sandalettes puis regarde de nouveau l’heure. Quatorze heure, pile. Je devrais peut-être y aller : la direction de l’académie m’a informé que je changeais de chambre aujourd’hui.

Depuis mon arrivée je dors dans une chambre seule ; j’étais en attente de colocataire. La situation à changer, suite à une erreur nous étions deux filles seules et nous avons été réunies. Je change de chambre aujourd’hui ! Je dois encore rentrée à l’académie des fées, préparer mon sac et rejoindre ma nouvelle chambre. Je ramasse mes déchets : ma bouteille d’eau et l’emballage de mon pique-nique et je me dirige vers une poubelle à la sortie de la plage. Mes pas me mènent ensuite sur le chemin qui remonte dans la direction l’académie.

Une demi-heure environs plus tard j’entre dans ma chambre. Je commence par ranger mes vêtements au fond du sac. Je me dirige ensuite vers mon bureau ou je mets tous mes papiers dans une pochette : il faudrait que je pense un jour à les trier. Après les papiers je passe au CD que je pose sur le dessus du sac avec le contenu de ma table de nuit. Je ferme le sac et le pose à coté de mon lit que je refais correctement. Les couettes n’étaient pas en désordre mais je préfère quitter ma future ex-chambre en la laissant en ordre. Une fois la chambre totalement en ordre je fais un tour de vérification pour voir si je n’ai rien oubliée : au pire peut être pourrais-je revenir ici.

Je me dirige vers la porte quand je suis soudain pris d’une pensée subite : je veux écouter de la dernière fois une musique ici : j’y ai passé quelques moments d’inventivité après tout. Je sors mon MP3 que je règle à fond : je ne peux pas l’entendre autrement. Le son reste faible mais je l’entends sans problème puisqu’aucun autre son ne le surpasse. Je mets la musique Starships de Nicki Minaj : c’est ma plus récente danse. Je ferme les yeux et je laisse la musique m’envahir. Une fois celle-ci fini je remets le MP3 dans ma poche.

Cette fois je sors vraiment de la chambre. Je prends mon sac et passe mon bras dans les hanses pour le hisser sur mon épaule droite, j’y ai aussi glissé un brin de muguet pour ce premier mai en guise de porte bonheur. Mes patins sont attachés par un solide lien que je tiens dans ma main gauche. Je quitte la pièce sans un dernier regard : je n’ai plus besoin de m’y attarder et je rejoins ma nouvelle chambre. Je la reconnais aux deux noms marqué dessus Wendy Marvell & Eva Cossy. Je toque pour prévenir de mon entrée et j’attends un instant au cas où ma colocataires seraient présente et occupé. Après quelques minutes, où je me demande si cette journée de mai continuera aussi bien qu’elle a commencé, j’appuie sur la poignée de la porte et la pousse doucement. La première chose que je remarque est l’heure affichée sur une horloge du couloir avant d’entrée puis ma colocataire. Il est dix-sept heures dix-sept et je fais mon entrée dans ma nouvelle chambre.

Ce n'était pas la meilleure journée de l'année pour Wendy.
En effet dans la matinée, elle voulait prendre des réserves de bonbon pour la semaine, seulement tout les magasins était fermé. On était le 1er mai et malheureusement Wendy n'était pas au courant que c'était jour férié.

Ainsi elle repartie dans son dortoir bredouille. Elle aurait su, elle serait allez squatter une autre chambre ou serait allez demander a Emi un emprunt, mais elle se souvient qu'aujourd'hui et aussi le jour de l'arrivée de sa colocataire. Ainsi elle attendit l'arrivée de la nouvelle arrivante avec impatience.

Elle espérait que ce soit quelqu'un de gentil, car la nuit, quand il y a de l'orage, quand il y a un bruit étrange ou quand elle fait un cauchemar, elle aime bien avoir quelqu'un près d'elle. D'ailleurs les lits sont joints, ce qui est pratique si elle veut se faufiler dans la couverture du voisin.

Quand tout d'un coup, la colocataire ouvrit

"Une fille avec des patins ! C'est toi la nouvelle colocataire ! Qu'est-ce que tu es mimi *^*"

La fille avait l'air toute gentille et tout "mimi" pour Wendy, ce qui est mieux car elle voyait mal dormir avec une fille très mature, qui aurait sans doute pas eu envie.

"On va bien s'amusé ensemble tu vas voir, dis ça te dérange pas si je me mets contre toi la nuit si j'ai peur ?"

Je fais mon premier pas dans ma nouvelle chambre puis m’arrête : souvent je suis décrite comme d’apparence juvénile mais la fille qui me fait face pourrait être sujette à de mêmes commentaires. Son regard semble se fixer sur mes patins alors qu’elle se met à parler. Le mot patin semble s’afficher sur ses lèvres : je ne sais pas vraiment lire sur les lèvres mais j’ai associé son regard au mouvement que feraient les lèvres si elle prononçait patin, de la déduction en fait. Par la suite elle semble être au courant de mon arrivée : sa posture plutôt ouverte me donne l’impression qu’elle est contente de me voir : elle semble ravis mais je ne suis pas sûr de la raison.

Le sac pèse sur mon épaule, je me baisse pour le poser et diminuer la tension ressentit. Lorsque je la refixe, elle était resté dans mon champs de vision mais de façon superficiel, elle semble finir une phrase : oups ! Je ne sais pas du tout de quoi elle me parlait se coup si : je n’ai pas été assez attentive à ses mouvements. Elle ne semble pas savoir pour moi : elle m’a parlé alors que je ne pouvais pas la voire, juste « l’entendre ». Je me redresse et je lui fais un petit coucou en guise de bonjour : je ne vais pas me mettre à utiliser des signes lorsque je peux faire autrement. Je la désigne avant de poser mon index sur mes lèvres. Ensuite je me montre moi-même avant de me boucher les oreilles et souris : je pense être compréhensible, du moins je l’espère.

Une fois le bonjour donné je me dis qu’il vaut mieux ne pas laisser mon sac dans le chemin : on ne sait jamais peut être attends-t-elle la visite d’une amie. Je me montre fait semblant de dormir sur les mains puis lève mon pouce, j’essaie par-là de lui montrer que je suis bien sa camarade de chambré. Ensuite je lui désigne mon sac et lui montres les deux armoires avant de tracer un point d’interrogation en l’air : ou vais-je poser mes affaires ? Je sais quel est mon bureau puisque le sien est occupé, mais je préfère aussi confirmer pour le lit : je lui montre celui que je pense être le mien et me montre avec un nouveau point d’interrogation.

Wendy ne comprenait pas pourquoi la nouvelle camarade de chambre ne lui répondais pas.
Quand elle se rendit compte qu'elle était sourde a cause des signes de Eva, Wendy fut un peu triste pour elle, c'est quand même triste pour cette fille, très mignonne en plus et qui a l'air malgrès tout, d'avoir une joie de vivre. Seulement, la tristesse de Wendy s'attenua, parce que cet "handicap" lui donner un coté plutot mignon et rigolo. Wendy avait envie de croquer Eva tellement elle était adorable avec ses petits mimes. Même si certains signes donnez du fil a retordre a Wendy.
Mais elle comprenait a peu près que Eva était donc bien la nouvelle camarade de chambre et elle semblait demander des indications quand au lit et au bureau.

C'est ainsi que Wendy s'amusa aussi a se montrer, montrer du doigt son lit, puis faire de même pour Eva. Pour montrer qu'elle était heureuse de l'avoir comme locataire, Wendy pris Eva dans ses bras et lui fait un calin pour lui carresser la tête

Puis elle se remis devant elle et sauta en l'air pour pouvoir dire

"On va bien s'amuser toutes les deux !"