Fairy Tail High School
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 Get some metal in your life, buddy !

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MessageSujet: Get some metal in your life, buddy !   Get some metal in your life, buddy ! EmptyMer 12 Nov - 18:59


JEFF LEHMAN


CARTE D’IDENTITÉ


Âge : 15-16 ans (né en début d'année)
Sexe : Contre toute attente je suis bien un homme et parle comme tel.
Activité : Élève sophomore à Fairy Tail.
Statut scolaire : Interne (mis par erreur dans le dortoir des filles ?)
Capacités : Active : Il peut intervenir dans tous les RP de Jack.
Passive : A l'oreille absolu, on le classe parmi les Mozarts des temps moderne tant sa capacité à jouer de tous les genres de musique sur la plupart des instruments est hors norme. Sa spécialité : la basse et le violon.
Club : Comité des fêtes (Gérant des spectacles)
Classe et cursus : Normal scientifique (informatique - webmaster)




DOSSIER MÉDICAL

Groupe sanguin : A-
Taille : 1m70
Poids : 65kg (raison : carrure féminine)
Allergies : Au chocolat, c'est pour ça que j'empile les boîtes de chocolat que mes fans et prétendants m'offrent au fond de ma chambre.
Handicaps : Aucun, contrairement à Jack je fais attention à mes oreilles et j'ai toujours des protections sur moi pour jouer avec lui, que ce soit casque de travaux (oui oui, je t'assure) ou boules quies plein les poches. (Au passage on attend que la blague sur oui oui passe...)
Troubles : Légère disorthographie, mes prétendants trouvent ça mignon.
Phobies : Agoraphobe, heureusement ça ne s'applique que quand ils sont autour de moi et non quand je vois une foule devant moi.




PORTAIT ROBOT

Description Physique : Où voyez-vous une fille ? Ah, au temps pour moi, oui je ressemble énormément à une fille et en ait les manies, mais en vérité je suis un homme biologiquement. Je suis d'ailleurs plus grand que la plupart des filles, et c'est d'autant plus remarquable maintenant que je suis au Japon, mais ma carrure fine et élancée rend en vérité cette taille assez discrète ; c'est vrai, à moins que je ne vous dépasse la plupart des gens auront tendance à dire que je suis de petite taille lorsqu'ils essaieront de s'en souvenir de mémoire, jusqu'à-ce que je vienne me placer à côté d'eux évidemment. Il faut dire que mes membres paraissent très fins, je ne suis pourtant pas peu sportif mais c'est vrai que j'ai la finesse d'une femme et que seules mes jambes sont concrètement musclé, ce qui avec mes formes de fille ne fait que les rendre plus gracieuses en vérité, plutôt pas mal n'est-ce pas ?

C'est vrai de chez vrai, j'ai totalement les formes d'une femme. Vous voulez en savoir plus ? Bon, soyons clairs, je n'ai pas le moindre pet de poitrine à l'horizon sur mon torse d'imberbe, ce qui est assez amusant étant donné que beaucoup de gens jugeraient de mémoire me voir avec une poitrine, mais ce n'est qu'une illusion due à mes vêtements, je vous assure que je n'en ai pas du tout. Par contre, j'ai une taille fine et des hanches larges, des épaules étroites, une silhouette en sablier qui me donne des formes balancées et très féminines malgré le fait que je sois un homme. Et je ne le cacherai pas : j'aime beaucoup mon petit fessier rebondi et gracieux ! Même pour les plus observateurs, il sera difficile de me différencier d'une fille, car si vous pensiez le reconnaître par la dureté des traits de mes mains, leur largeur ou qu'en sais-je, sachez-le tout de suite : j'ai des mains très fines et délicates comme celles d'une femme, en partie certes par mon statut de musicien bien que le bout de mes doigt est recouvert de corne comme je joue de la basse sans médiator lorsque je m'entraîne, mais aussi parce que j'avais déjà des mains plutôt petites pour un homme. Même chose pour mes pieds, mais je vous en prie je n'irai pas plus loin, je ne compte pas parler de la taille de mon organe masculin voyez-vous...

À dire vrai, le seul tout petit détail masculin chez moi c'est le coin de mes machoirs, un peu plus carré que celui du femme, mais certaines femmes ayant la mâchoire carrée ce n'est pas une preuve tangible à propos de mon sexe véritable, n'est-ce pas ? J'avais les cils longs déjà étant très jeune, ce qui donne à mon regard bleu une intensité sans pareil que j'aime souligner d'un maquillage léger mais très travaillé, il m'a fallu des années pour perfectionner mon art du maquillage et je peux vous assurer que je pourrais devenir maquilleuse en un rien de temps par mes compétences si je le voulais ! Ohlala, si je me met à trouver d'autres métiers possibles je ne parviendrais jamais à me démener à propos de mon avenir... En dehors des concerts, j'ai un maquillage très discret et presque naturel, en parfaite opposition avec la couleur hors norme de mes cheveux, mais je trouvais que ce vert intense avait quelque chose d'à la fois doux et surprenant qui s'assortissait à mes yeux profonds et à ma peau de porcelaine. J'ai de grands yeux, enfin, grands par rapport à un japonais, c'est vrai, je suis allemand après tout ; j'ai un nez plus fin et pointu qu'un asiatique, mais un visage rond et doux, comme celui d'une fille au risque de me répéter.

Style Vestimentaire : Je m'habille en fille, oui, ce n'est pas un scoop. Cela ne défini pas vraiment une orientation sexuelle même si je suis plutôt ouvert, non en vérité j'ai fini par m'habiller ainsi à force de me faire brîmer à propos de ma féminité. Évidemment, faisant partie d'un groupe de métal je m'habille en conséquence, et cela peut se retrouver dans ma tenue scolaire. Je porte, évidemment, l'uniforme féminin malgré mon véritable sexe, ce qui porte à confusion aussi bien chez le personnel que chez les élèves. À cela s'ajoutent des chaussures loin d'être règlementaires, je préfère largement les bottes de moto plutôt que les petites sandales de l'établissement. Une chance qu'on ne nous force pas non plus à porter les chaussons comme dans certains établissements japonais, je ne le supporterai pas... Ma chemise d'été n'a pas de manches, je les ai retirées complètement, et mon ruban est aux couleurs de mon groupe. Pour ce qui est de ma tenue d'hiver, je remplace la veste du lycée par un blouson en cuir. En faisant les yeux doux à certains professeurs ça passe comme une crême... Auprès d'autres, évidemment, ce n'est pas le cas, mais comme si ça allait m'empêcher d'y aller comme ça. J'ai également ajouté des poches à ma jupe dans lesquelles je met évidemment mon portable pour surveiller le site du groupe mais aussi nombre de boules quies pour mes rencontre avec Jack. Il m'arrive de porter des collants résilles...

Lors de mes sorties libres, je porte selon mes envies shorts très courts moulants en jeans ou noir ou jupes évasées déchirées ou plissées. Pour les jours un peu frais, j'adopte les collants soit résilles soit dépareillés, comme par exemple en assortissant une jambe rayées noire et blanche et l'autre en cuir, même si ce n'est pas forcément dans ma préférence. Hors de l'établissement j'en profite pour mettre des hauts courts, mettre mon ventre à l'air est loin de me déranger bien au contraire, le tout accompagné d'une veste avec ou sans manches selon la saison, orné dans le dos du logo du groupe et généralement qui descend en dessous de mon fessier avec divers accessoires selon les goûts. Je ne me sépare jamais d'une part de mes lunettes de motard, simple question de style, mais aussi d'un casque de travaux que j'ai customisé, très pratique pour les éventuelles rencontre avec Jack ou les jours de concerts. Ma tenue de scène n'est pas particulièrement différente de celle de tous les jours à la différence que je m'autorise quelques fantaisies, comme du maquillage un poil exagéré parfois, divers autres accessoires plus voyants, le tout assorti au dit casque de travaux afin de ne jamais m'en séparer : près des baffles avec la puissance sonore qu'y met Jack, j'en perdrais ma précieuse ouïe.

J'ai également un troisième style de tenue, ce que j'appelle mon plan parfait : il m'arrive de faire des bêtises avec Jack - non, pas de genre de bêtises bon sang ! - quipeuvent éveiller la colère de sa mère. Autant sa soeur ne me cherche pas trop des ennuis quand je fais quelque chose, me laissant souvent sans me gronder, autant sa mère... J'ai donc adopté un style vestimentaire quasiment infaillible pour les semaines que je passe à fuir la punition : je me libère de tout style métal, accessoires, maquillage pour adopter comme simple accessoire sur mon visage une paire de lunettes un peu sévère à monture noire épaisse ainsi qu'un uniforme de Fairy Tail parfaitement correct et masculin avec uniquement un pull sans manches parfaitement règlementaire laissant éventuellement apparaître ma cravate. Pourquoi une telle tenue digne d'un délégué de classe ? Parce que tant que je ne croise pas les yeux d'Angelika elle ne me reconnaîtra jamais, évidemment. Jack considère que tant que je m'habille ainsi en homme je suis nu, et me cri régulièrement d'aller m'habiller. N'empêche que moi au moins je me ferai pas tuer par sa mère...




Description Mentale : Je pense que la chose qui vous intrigue le plus tout d'abord c'est comment je réussis à survivre en faisant les quatre-cent coups avec Jack ? Disons que je peux résumer ceci en un seul et unique surnom que l'on me donne par moment : monsieur plan B. Oui, ma spécialité est d'avoir des plans de secours, que cela soit pour fuir la colère de la mère de Jack ou pour régler un problème. Généralement, j'ai bien plus de plan de secours pour régler un problème d'ailleurs que pour me cacher. C'est simple pour moi : plan A je m'enferme dans ma loge, plan B je me "déguise" en garçon, voilà tout. Pour les problèmes, c'est bien plus complexe et réfléchis, mais j'ai bien un plan qui reste le même : le plan G. Son nom complet ? Plan Gache, c'est très efficace quel que soit le problème, surtout quand ce dernier est Jack par exemple. Moi, violent ? Mais non, je m'assure juste de ne jamais avoir de soucis, on peut dire du coup que je suis quelqu'un de généralement assez tranquille et insouciant puisque plus rien ne m'atteint réellement actuellement.

D'autres au contraire s'interrogent sans doutes sur la raison de ma féminité ; je suis de nature déjà légèrement efféminé, dans mes gestes et ma façon de voir les choses, mais en dehors de cela je ne me cache pas d'être un homme, je ne me dirais jamais être une femme et parlerai au masculin. Cependant, je ne me considère bien dans mes pompes que lorsque je suis vêtus de mes tenues féminines. Oh ça va, moi au moins je considère pas que je suis à poil quand je suis un homme contrairement à Jack qui me crie sans cesse d'aller me rhabiller ; en effet, cela fait depuis la première année de collège que je me suis mis à porter des tenues de filles, uniformes scolaires compris. Je ne suis de fait pas très difficile après cela, j'aime autant ce qui est dit "pour fille" que ce qui est dit "pour garçon", mais je suis assurément plus une fille dans mon comportement qu'un homme, seuls quelques détails que je ne cachent pas dévoilent éventuellement mon véritable sexe, mais pour tout dire pour moi les sexes n'ont pas d'importance. Franchement, vous la voyez vous la différence entre un homme et une femme ? ... oui ? Ah, oui, peut-être, enfin pour moi c'est du bonnet blanc et blanc bonnet, rien ne les différencie énormément en dehors de morphologiquement dans ma tête, et je me comporterai parfaitement de la même façon envers un homme qu'envers une femme ou... un chat ? Bon, d'accord, là c'est peut-être un peu exagéré !

J'ai beau vivre une vie que l'on peut qualifier de hors norme et sembler spécial à ma manière, je ne m'habitude néanmoins pas si facilement à l'anormalité. Les chats professeurs, les changements de couleur de cheveux, les explosions, tout ça c'est un peu gros pour moi et je reste très facilement surprenable ; c'est sûr, j'en ai pas l'air comme ça avec mon visage peu expressif, j'ai toujours un sourire mais mon regard reste assez impassible la plupart du temps, néanmoins le bizarre m'étonne toujours, je vous assure, et ça se voit généralement dans ces conditions là ! En dehors de cela, je suis très expressif en présence de proches amis, donc même si vous pensez que Jack et moi c'est de l'amour vache et bien sachez que derrière mes mines exaspérées et mes sourires sadiques quand je me dispute avec lui ce n'est qu'une preuve supplémentaire de notre grande amitié qui nous fait au jour le jour sourire à pleines dents et rire aux éclats lorsque l'on s'amuse ensemble. Oui, je le dis très clairement, Jack est un soutien moral pour moi et tant que je le sais à proximité je suis difficilement atteignable, au final tant qu'il est là je fait preuve de courage, répartie, et positivisme à en revendre, suffisamment pour aider mon prochain également même si je suis assez loin d'être altruiste.

En effet, je suis pas des plus aimable. Non pas vraiment, l'empathie et moi ça fait deux, j'ai pas honte de dire clairement ce que je pense de quelqu'un quitte à passer pour le méchant, et généralement le venin d'autrui ne m'atteignant pas ça donne lieu à de drôles de batailles de réparties où je suis rarement le perdant, parfois à égalité avec l'autre et généralement le gagnant en gros. Je vous l'ai dit, à moins se savoir ce qui me blesse VRAIMENT vous aurez du mal à me faire plier, je suis assez insensible au naturel. Alors on pourra se demander comment je fais pour me faire des amis en étant trop franc, ou même comment je fais pour être si célèbre en étant un salaud derrière d'après certains, et bien c'est simplement pour deux raisons : mes amis sont des gens qui ont su être à la hauteur pour ne pas se faire critiquer ou qui n'ont pas été touchés par mes remarques, quant à mes fans ils ne voient de moi qu'une image. Pensez-vous vraiment que vos stars préférées se comportent sur scène comme dans la réalité de la même façon ? Le Jeff du groupe de métal est tout autre, doux, délicat, très féminin et d'un calme qui le fait passer pour une grande soeur, le tout avec un humourléger mais toujours gentil, aucun mot n'allant plus haut qu'un autre. Comment ça, ça me ressemble pas du tout ?

En dehors de ça je suis quelqu'un de sérieux et travailleur tant que Jack n'est pas là pour me proposer de jouer des mauvais tours, je sais pas quand ça vient d'un proche amis je peux pas dire non et je trouve ça automatiquement drôle, j'ai toujours envie de suivre, et au final je me retrouve dans des situations pas croyable, mais je préfère laisser l'autre dans les beaux draps et m'en échapper discrètement. Moi, sadique ? Nooon, du tout, c'est juste qu'après avoir rencontré la mère de Jack vous avez plus jamais envie de vous faire attraper après un sale coup, c'est moi qui vous le dit. J'aime beaucoup être un garçon dans ces conditions-là, même si être "déguisé" en homme ne m'empêchera pas d'avoir des réactions très féminines. Comment ça vous voulez savoir mon orientation sexuelle ? Si tu demandes ça, c'est que tu as raté quelque chose, je te conseille de relire. Oui oui, tout le gros pâté, tout à fait.

Niveau Scolaire : J'ai un niveau très moyen en vérité, en langues ma petite disorthographie me joue des tours mais je suis polyglote, l'anglais et l'allemand restant mes langues de prédilection. C'est en Japonais évidemment que l'on retrouve mes difficultés, ainsi qu'en Histoire pour poursuivre sur autre chose que les langues. Pourtant je suis quelqu'un de travailleur qui se maintien dans la plupart des matières. En sciences je ne suis pas vraiment une tête pour la chimie ou la biologie, mais les circuits électroniques et l'informatiques ça m'y connait. Mes capacités physiques sont plutôt bonnes, j'ai tendance à avoir du mal pour les jeux sportifs mais quand il s'agit de course à pieds notamment je suis plutôt fier de mes performances. Côté artistique il ne vaut mieux pas me mettre un pinceau entre les mains, mais je suis, comme vous devez vous en doutez, largement classé dans les bons des classes artistiques sur le plan de la musique, même si j'ai refusé d'intégrer cette classe pour l'instant.

Rêves : Pour tout dire, je n'ai pas vraiment réfléchi à mes rêves, j'ai déjà une vie hors norme que beaucoup de gens m'envient et la plupart de mes problèmes ont été réglés par l'arrivée de la pile électrique qui me sert d'ami. Je n'ai pas de rêve aussi simple que de trouver l'amour, je ne suis ni pressé ni particulièrement intéressé sur ce plan. Côté carrière je suis encore très indécis sur mon avenir. Beaucoup de carrières m'ouvrent les bras, m'occuper de l'organisation d'un spectacle m'amuse, mais j'aime aussi beaucoup coder des sites. J'apprécie le maquillage et me débrouille fort bien sur ce plan-là, et je suis redoutable dans mon groupe de musique comme dans un orchestre. Trop de voix s'ouvrent à moi, et je ne sais laquelle choisir... Mon rêve serait sans doutes de trouver ma place au final.



BIOGRAPHIE

Passé : Je ne pense pas qu'on puisse dire que j'ai eu une vie très spéciale. Enfin, tout est agencé de façon plutôt logique, et en dehors de cette rencontre qui m'a fait partir pour le Japon on peut dire que ma vie n'est pas unique en son genre. Je suis né dans une famille des plus normales, contrairement à Jack mes parents n'étaient pas membres de groupes de renommée mondiale ou qu'en sais-je ; certes ma mère avait joué dans un groupe de musique dans sa jeunesse, je dois l'avouer, c'est d'ailleurs ici que va commencer mon histoire, longtemps avant ma naissance.

C'était il y a vingt-cinq ans de cela, dans une école privée pour jeunes filles. Souvent lorsque je dis ça on s'imagine ce bel établissement un peu ancien, peut-être à la old school américaine avec plein de jolies filles, ou au contraire plutôt catholique avec des filles de bonnes familles. Mais j'irai droit au but : d'apparence cet établissement se voulait le plus normal du monde alors qu'il doit rivaliser avec Fairy Tail pour son originalité. Bon, d'accord, à Rote Kirche vous n'auriez peut-être pas été envoyé dans les airs par le professeur de natation, d'autant qu'il n'y avait pas de piscine dans cette école. Je me dois de vous décrire un peu cet établissement et son fonctionnement si vous voulez avoir une idée du contexte dans lequel ma mère a fait ses études. Cet établissement voulait une égalité entre les garçons et les filles ; étrange direz-vous, puisqu'il n'y avait que des filles dans cet établissement. Mais voilà, à Rote Kirche aussi elles avaient le beau chef d'équipe de football ou le charmant premier de la classe de science. Sauf que c'étaient des filles, très masculines cela va de soi puisque le chef du club de foot avait des bras vraiment bien musclés et que le premier de la classe avait une charmante mâchoire carrée, de quoi les faire passer pour n'importe quel homme, mais bien des femmes biologiquement parlant.

Évidemment avec un comportement pareil de la part de la gente mascu-féminine de l'établissement qui se revendiquait comme les hommes de Rote Kirche vous vous doutez que la romance homosexuelle n'était pas inexistante. Mais je vous arrête tout de suite : toutes les filles de l'établissement n'étaient pas forcément homosexuelles, au contraire elles étaient même plutôt une minorité, il faut dire que les étudiantes avaient autre chose à propos de quoi se soucier que de faire naître des romances à tous les coins de couloirs. Autre chose comme... trouver n'importe quelle sorte d'amusement consistant entre deux cours. Et pour se divertir, on peut dire que les filles de Rote Kirche ne manquaient pas d'imagination, ni d'inspiration mais pour ce second point j'en parlerai plus tard. On pouvait trouver de tout dans l'établissement, parmi les clubs il y avait certes des clubs on ne peut plus normaux comme le club de foot, d'autres un peu plus étranges comme le club de mangas qui, au lieu de simplement aduler les mangas, en créaient et en éditaient dans le cadre de l'établissement, et enfin certains bien plus absurdes comme les releveurs de défis qui s'appropriaient le Guinness World Records chaque année et tentait de dépasser le plus de records possible - je vous laisse imaginer ma tête lorsque ma mère m'a montré une photo de classe où se trouvait celle qui voulait relever le défi de la plus importante pilosité possible - ou encore la tribu indienne qui vivait dans les conditions des "peaux rouges" et même des occultistes qui vivaient au jour le jour en prétendant être des créatures comme une vampire ou un loup-garou.

Vous avez déjà une idée de ce qui inspirait ces filles : à peu près tout ce qui leur tombait sous la main. Et ma mère n'était pas une exception, loin de là ! Lorsqu'elle est entrée dans cet établissement, elle s'est faite remarquer par quelques clubs de musiques car elle pratiquait en amateur et adorait écouter toutes sortes de musiques ; un jour, avec quelques amies amateurs comme elle qui avaient refusé de rejoindre les clubs existant, elles s'intéressèrent à une nouvelle tendance encore inconnue à cette époque : le pirate métal, un dérivé du folk métal qui prend place dans un univers de piraterie. Eh oui, ma mère a été la femme pirate du capitaine Jess, de son vrai nom Jessica, une des fameuses homme-femme de l'établissement. Je vous arrête avant que vous vous imaginiez des choses : ce n'était qu'un rôle, elle n'est jamais sortie avec Jessica, elles n'y auraient jamais songé se considérant comme les meilleures amies du monde.

Bref, leur groupe a rapidement eu du succès dans l'établissement, et il a attiré foule lors de la fête de l'établissement. Et à cette fête, qui accessoirement était ouverte au public, je vous laisse deviner qui il y avait : mon père. Comme la plupart des garçons présents à cet événement, il était évidement venu pour "pécho" une des filles - des VRAIES filles - de l'établissement. Non, je ne vous dirais pas que mon père est différent des autres hommes, ce serait mentir, il est l'homme le plus normal qui soit, le genre de mec qui adore les soirées entre potes, le basket - à défaut du foot - et les femmes. Je vous parlerai pas de coup de foudre entre mes parents, franchement c'est un conte de fée ça, par contre mon père a bien pécho. Et vous allez rire quand je vais vous dire qui : Jessica ; oui, LE capitaine Jess, et pourtant elle avait la mâchoire bien carrée, difficile de voir la femme en elle ! Mais voilà, il faut croire que mon papa est tout de même un romantique et que le fait de la voir toute émoustillée devant lui a dû le toucher. Enfin, peut-être aussi qu'il l'a choisie faute d'autres possibilités, ça on ne le saura jamais et il vaut mieux qu'on ne le sache jamais justement ! Pauvre tante Jess.

Du coup, lorsque les filles avaient du temps de sortie, Jess fonçait à l'entrée de l'établissement pour y retrouver mon père. Forcément, les potes de mon père se foutaient ouvertement de sa gueule, en Allemagne le mariage homosexuel n'est toujours pas autorisé et à cette époque il ne faisait même pas débat ! Alors voir mon père sortir avec une fille qui ressemblait plus à un homme - soyons sincères, Jess paraissait encore plus virile que papa, et c'est encore le cas aujourd'hui ! - était forcément sujet à moquerie. Mais apparemment ça n'a pas arrêté papa, allez savoir s'il était réellement amoureux ou juste désespéré. Je dis ça mais maman n'a jamais voulu me parler du succès de mon père à mon âge, elle préfère esquiver le sujet d'où le fait que je suppose qu'il n'avait pas le moindre succès auprès des filles. Papa a fini par sympathiser avec les autres filles du groupe, ma mère comprise, et a intégré l'équipage. Et oui, malgré le fait que mon père soit bel et bien un homme il était parvenu à entrer dans l'équipage du groupe féminin de pirate métal. Enfin, ce n'était qu'un jeux pour eux, quoiqu'ils le prenaient plutôt au sérieux. Papa est entré directement en prenant un rang plutôt élevé, en d'autres termes il était le bras droit de Jess, ce que ma mère évidemment n'a pas apprécié en tant que femme du capitaine ; voilà comment a commencé la relation entre mon père et ma mère, une rivalité pour un rang fictif dans un équipage pirate qui servait d'univers à un groupe de musique.

Concrètement, cela n'aurait été qu'une relation comme le reste du contexte dans lequel elle est né : une relation fictive. Et pourtant, Jess, papa et maman prenaient cela très au sérieux. Maman dégainait son revolvers - à billes en plastique - et son sabre - en caoutchouc - dès qu'elle croisait Papa et tous les deux se retrouvaient à se poursuivre tout autour de l'établissement, à grimper sur les jeux pour enfant du parc d'à côté comme s'ils bondissaient entre les rambardes du bateau et à jouer les équilibristes sur les murets des voisins jusqu'à-ce qu'un citoyen agacé les chasse en les traitant de racaille, et Jess devait jouer le rôle de l'arbitre entre les deux en donnant tantôt raison à sa "femme", tantôt raison à son "bras droit" selon la réussite de l'un ou de l'autre dans une véritable joute verbale qu'ils organisaient dans le but de convaincre Jess de qui était le plus utile à l'équipage, ce qui tournait souvent en la création de scénarios abracadabrant qui inspiraient les membres du groupes pour de nouveaux morceaux. D'une certaine manière, cette relation tendue nourrissait un peu la réussite du groupe. Mais je vais tacher d'écourter, car ceci est l'histoire de ma naissance après tout et non de la scolarité de mes parents.

Les tensions dureront deux années, et dans l'ensemble cela contribuera au lien formé entre Jess et papa dans un premier temps, jusqu'à-ce que l'équilibre soit un peu secoué. C'étaient les vacances séparant la seconde et la troisième année de ma mère et de Jess à Rote Kirche. Mon père, qui entrait à l'université et avait obtenu son permis, avait proposé d'aller fêter avec le groupe de Jess et son propre groupe d'amis l'anniversaire de la guitariste du groupe de pirate metal en allant simplement faire un ciné puis une soirée pique-nique avant de passer la nuit à la belle étoile, quelque chose qui avait enchanté la jeune fille il faut dire. Ils avaient passé une bonne après-midi puis avaient mangé ensemble. Pendant ce dîner en pleine campagne, tout le monde s'était séparé en petits groupes pour discuter, et mon père et ma mère étaient repartis se disputer sous les acclamations de deux pirates toujours enchantées par le spectacle ; Jess était donc resté avec deux amies et le frère de mon père, lequel faisait toujours partie de son groupe d'amis lorsqu'ils sortaient s'amuser. C'était un garçon de l'âge de ma mère et de Jess, donc deux ans plus jeunes que mon père, mais je genre de garçon qui se soucie peu de ce qui se passe autour de lui et qui n'avait pas du tout remarqué que Jess était une femme à l'origine ; lorsqu'il s'en était rendu compte au cinéma, il s'était rapproché d'elle dans la soirée pour parler un peu avec elle.

Enfin, parler est un bien grand mot, je sais pas si dans la famille de mon père c'est une habitude d'être attiré par les femmes masculines mais apparemment mon oncle avait une idée en tête déjà ce soir-là. Papa a fini par s'en rendre compte lorsque, en fait, mon oncle a commencé à faire son numéro de charme. Oui, mon oncle est le genre de beau blond qui porte la rose à ses lèvres en déclamant de belles paroles qui feraient rougir n'importe quelle collégienne un peu fleur bleu, ce que Jess semblait être à sa manière en vérité puisqu'elle avait été incapable de répondre jusqu'à-ce que mon père intervienne en envoyant littéralement son frère dans les roses, de façon gentille cependant puisque papa et tonton se sont toujours parfaitement bien entendus. La tension de la soirée est un peu retombée entre mon père et ma mère et tout le monde s'est mis à se raconter des histoires près du feu avant d'aller se coucher. Les jours passerons normalement par la suite, mais Jess était troublée.

Pour sûr, elle aimait mon père, elle l'avait montré en étant la première à aller vers lui en sursautant et rougissant au moindre mot sortant de ses lèvres, mais il faut dire que mon oncle ne manque pas de charme et à cette époque il était d'autant plus beau, mon père en bien plus beau quoi. Papa l'avait sentit, mais il n'avait rien dit à ce moment-là, préférant faire comme si de rien n'était. Cependant, à la longue, Jess avait finit par comprendre qu'il voyait tout, et exaspérée de ne pas le voir réagir comme elle l'aurait attendu face à la nouvelle elle alla le voir en disant qu'elle n'était pas insensible au charme de mon oncle. Papa, embarrassé, n'avait pas su que répondre à ce moment-là, et a un peu signé son arrêt de mort de cette façon. Il en parlera à ma mère, même s'ils se disputaient souvent ils passaient autant de temps après chaque dispute à discuter, de façon un peu froide mais toujours respectueuse ; lorsque papa avoua à maman qu'il pensait être en train de perdre Jess, ma mère s'énervera d'abord en l'insultant de tous les noms d'oiseaux, mais papa l'arrêtera en avouant ne plus trop savoir s'il l'aimait et avoir peur de l'enfermer en tentant de la retenir, ne voulant pas la blesser d'un amour faux.

Pour faire court pour la suite, à laquelle je suis sûre que vous vous attendez, ma mère en discuta avec Jess qui se sentira très désorientée par cela, et mon père un garçon sincère et mature décidera d'organiser une rencontre avec Jess et son frère, à laquelle ma mère s'invitera, et au cours de laquelle il délivrera ses sentiments les plus sincères en avouant avoir bien trop peur de blesser Jess et ne voulant pas se disputer avec son frère pour un amour qui était peut-être faux. Jess, touchée par la sincérité de mon père, ne lui en voudra jamais, et même si elle refusera dans un premier temps de sortir avec mon oncle elle finira quelques années plus tard par accepter sa demande en mariage, à croire que mon oncle avait véritablement eu le béguin pour elle. Quant à mon père, il continuera de voir Jess mais en tant que simple ami et nouera de forts liens d'amitié avec ma mère. Deux ans plus tard, ils se découvriront un amour fou, et la même année se marieront et me concevront sans s'en rendre compte dans un premier temps.

Ainsi je suis né dans une famille qui semble anormale comme ça mais dont l'amour est des plus simples, pur et sincère. Cela pourrait vous surprendre que toute cette partie de l'histoire n'ait pas contenu d'allusion à moi et n'ait parlé que de ma petite famille, mais vous comprendrez bien vite que cette histoire d'amour et cette liberté d'être ce que l'on souhaite a dirigé toutes mes convictions dans la vie, et a eu à une époque de celle-ci une forte importance sur ce qui était mon avenir, mon actuel présent. Dans mon enfance, j'ai vécu dans l'innocence et la candeur, le monde était beau et gentil auprès de mes parents, ma famille était douce et chaleureuse, rien ne me laissait un seul instant soupçonner des horreurs de la véritable vie. J'étais un petit garçon aux grands yeux et aux grands cils, qui s'habillait aussi bien en fille qu'en garçon : j'étais persuadé en voyant ma mère, ma tante et leurs amies que je pouvais choisir mon sexe à loisir, que je pouvais être aussi bien fille que garçon.

Vous vous doutez qu'avec l'âge ceci deviendra de plus en plus difficile. Dans les petites écoles, les enfants ne sont pas plus surpris que cela, à la maternelle ils commencent à peine à se rendre compte de l'importance de la différence de sexe. Lorsque je suis entré à la maternelle, ce fut quelque peu différent : c'est l'âge auquel les enfants deviennent cruels. La différence, lorsque l'on en parle, on la met sur un piédestal, on l’idolâtre, on l'idéalise... Mais le sentiment que l'on ressent face à ce qui est différent, peu de gens savent le contrôler. Et les enfants qui ne cherchent pas à le comprendre, jamais ne pourront l'accepter. Alors oui, on refuse qu'une personne se qualifie de bizarre, de différent. Mais lorsqu'on voit une personne qui nous inspire le sentiment d'étrangeté, que faisons-nous ? Tout un chacun connait au fond de lui la réponse à cette question, et c'est ce que j'ai subis : les brimades dues à l'incompréhension de gamins sans indulgence, qui prennent exemple sur des adultes idiots et incompréhensifs. On me rejetait, on se moquait de moi : j'étais le garçon fille bizarre, celui qui ne courait pas après un ballon comme tous les garçons mais qui ne s'attachait pas à l'esthétisme comme à la vie comme une fille.

J'étais trop gentil, je ne savais pas me défendre, alors je me laissais marcher sur les pieds. Il faut dire que je pensais toujours que le monde contenait un peu de gentillesse. Mais au bout de trois ans vécus dans cet enfer, j'étais persuadé qu'il n'y avait de paradis que ma famille, et que le reste du monde était rempli de véritables démons qui se moquaient des gens trop gentils et différents, les forçant à ramper sous l'ombre pour tenter d'apparaître discret. Comment apparaître discret cependant quand toutes nos habitudes sont en contradiction avec la norme ? Mais voilà, j'ai eu une chance exceptionnelle que peu de gens différents peuvent se vanter d'avoir : il y avait dans ma petite école ce garçon très différent lui aussi mais avec tant de force d'esprit que les moqueries des autres ne l'atteignant pas il finissait par se faire étrangement accepter sans pour autant se faire d'amis. Pour tout dire, je ne le connaissais pas, il faut dire qu'il venait à peine de revenir officiellement dans notre petite école de Bavière, j'apprendrais plus tard qu'il changeait tous les mois d'école à cause des tournées du groupe de ses parents, et j'avais juste remarqué qu'il était un pitre. Il venait à peine de revenir et je ne pouvais faire connaissance avec lui, car quelques jours plus tard nous n'avions déjà plus cours. Nous aurons néanmoins l'occasion de faire connaissance...

C'étaient les vacances qui suivaient la fin de mon année de cours élémentaires de deuxième année. J'étais une fois de plus seul chez moi, inviter un ami était le bout du monde pour moi. Ma mère était alors revenue, très heureuse, m'annonçant qu'elle allait me présentait à une de ses amies qu'elle avait toujours admirée et adorée. J'étais difficile à surprendre puisque toutes ses amies étaient très particulières, alors lorsque je vis Angelika Kruger je n'étais pas du tout étonné par le style très sûr de cette dame au caractère de feu, au contraire j'étais plutôt charmé par cette assurance. Mais je ne l'ai pas regardé longtemps, mon regard est tout de suite tombé sur un représentant du sexe masculin qui avait le charisme et la prestance de cet ami que vous connaissez depuis toujours... Kyaaah, Egon Kruger est trop beauuu ! Hum... Oui, on peut dire que cela a été le coup de foudre pour moi, mais nous appellerons cela de l'admiration plutôt qu'un amour impossible, car l'impossibilité de celui-ci est des plus extrêmes. Oui, c'était un fantasme. J'étais ébahis par la présence de cet homme, et il me fallut donc un très bon moment avant de me rendre compte de la présence d'un autre petit être. Il m'a fallut en vérité un coup de coude de ma mère dans mon épaule pour finalement voir une tête blonde derrière Angelika.

J'avais mis un petit moment pour le reconnaître. Il faut dire que sur le coup il était relativement calme, j'apprendrais qu'il l'était parce que Angelika avait sortit sa gache fétiche juste avant que nous arrivions. Il était donc resté sagement derrière sa mère jusqu'à-ce que ma mère me le fasse remarquer pour me le présenter : il s'appelait Jack Kruger, et c'était évidemment ce garçon hyperactif que j'avais voulu ignorer dans mon école. Nos mères avaient prévu un dîner ce jour-là, auquel s'invitera plus tard mon père qui était jusqu'à cette heure-ci au travail. Angelika et ma mère avaient beaucoup à se dire, apparemment elles s'étaient connues à Rote Kirche et leurs deux groupes, d'une part une groupe de pur métal et l'autre de pirate metal, étaient souvent opposés dans une rivalité des plus embrasées. Angelika était un peu l'égal de ma mère dans son propre groupe, aussi elles s'étaient apparemment souvent battues. C'était la première fois à cette époque que j'entendais concrètement parler de souvenirs de jeunesse de ma mère et de mon père, lequel semblait avoir rencontré Angelika également et sympathisa rapidement avec Egon, ayant tous deux en commun leurs femmes au fort caractère.

Aussi, pendant que nos parents discutaient bruyamment, Jack et moi nous sommes retrouvés seuls. Au début nous ne parlions pas : lui craignait le courroux de sa mère qui lui avait fait promettre de se tenir sage, et moi je ne voulais pas particulièrement sympathiser. Cependant, Jack finit par lancer la conversation en commentant celle de nos parents, et nous nous sommes mis presque naturellement à discuter. Sans vraiment que nous nous en rendions compte, nous nous mettions à sympathiser, et en un rien de temps je me suis retrouvé embarqué dans une des pitreries de Jack, laquelle, vous vous en doutez bien, s'est terminée en une crise de colère de Angelika qui m'a fait me jurer de ne jamais plus me mettre dans une telle situation. Mais résister à la tentation de jouer avec Jack était difficile, et je finissais toujours par m'attirer des soucis pendant ces vacances passées à lui rendre visite. Je montais peu à peu des plans pour y échapper, même si je ne trouverais finalement la solution que bien plus tard, subissant en attendant les courses-poursuites interminable avec Angelika à nos trousses.

De retour après les vacances à l'école élémentaire, notre entrée en cours moyens de première année, je découvrais véritablement mon cher Jack à l'épreuve à l'école. Il n'était pas détesté, mais pas forcément apprécié, c'était un garçon étrange mais surtout personne n'avait réussi à sympathiser avec lui à cause de ses voyages incessants. Cependant, à partir de cet instant, il resta étrangement plus souvent en Bavière, et j'en étais heureux : je me sentais moins seul grâce à lui, car même s'il se moquait de moi c'étaient des moqueries d'ami. Il me critiquait chaque fois que j'essayais de ressembler aux autres, et me disait que j'étais moche habillé en garçon ; finalement, je m'habituais à cela, et pour tout dire je le lui rendais si bien que je n'étais jamais vexé par ses paroles, après tout lui était si bête qu'il était parfaitement pardonnable après quelques paroles bien placées de ma part. Finalement, je ne trainais qu'avec lui, et lui restait le plus souvent avec moi. Je rentrais à la maison plus heureux, mais ne croyez pas que les brimades étaient finies pour moi...

Les rumeurs redoublaient à mon propos, dès que Jack manquait l'école à cause d'une tournée ou d'un rhume je me retrouvais pris dans l'acharnement incessant de mes cruels camarades. Je subissais encore et encore, j'étais bien trop bizarre et je m'enfonçais dans ma bizarrerie, et avec tous les problèmes d'homophobie et de haine contre les transsexuels qu'il y a malgré tous les dires à notre époque, eh bien j'étais loin de me libérer de ce fardeau. Lorsque Jack revenait, je cachais ma souffrance pour rire avec lui, mais c'était difficile de résister. S'il m'aidait à tenir, il ne suffisait pas pour me permettre de remonter. Ce sera au cours de ma dernière année que je trouverais l'aide pour petit à petit remonter, et finalement au cours des vacances nous séparant du collège que je mettrais en place un plan pour me libérer totalement de mon horrible passé.

Tante Jess venait de plus en plus souvent nous rendre visite. Il faut dire qu'avec maman elles avaient prévu de recommencer leur groupe toutes ensembles en souvenir de leurs années à Rote Kirche, surtout depuis que maman avait parlait à Jessica de ses retrouvailles avec Angelika. Elles voulaient tenter de se confronter à nouveau au groupe d'Angelika, alors Jess venait à peu près deux fois par semaine et un week-end sur deux pour discuter avec maman et un peu avec moi quand ma mère ne se l'accaparait pas. Tante Jess se rendait parfaitement compte de mon état, je découvrirais très vite qu'avec son apparence masculine depuis toute petite elle avait subi les même moqueries jusqu'à entrer à Rote Kirche. Cet établissement avait été la libération pour elle, mais avant d'y entrer elle avait dû trouver elle-même le moyen de remonter, aussi elle connaissait ma souffrance et la voyait même au travers de mes parfaits sourires, ceux-ci même qui trompaient ma propre famille. Elle discutait de longues heures avec moi, évitant soigneusement ce sujet pourtant, comme gagnant peu à peu ma confiance. Elle avait ce don pour parler avec ceux qui n'allaient pas bien et parvint après de longs jours passés ensemble à me pousser à moi-même m'ouvrir à elle.

Je n'allais pas bien du tout, Jack était parti avec Angelika et Egon ainsi que sa sœur Evangeline pour achever une tournée, il ne partait pas longtemps mais son absence était suffisante pour m'attirer mille souffrances. Ce jour-là Jess était rentrée discrètement dans ma chambre dans laquelle je me retenais de pleurer, mais finalement lorsque je l'avais vue en tournant la tête j'avais éclaté en sanglot. Je lui racontais tous mes malheurs, toutes mes souffrances. Jess n'avait rien dit, elle était restée silencieuse, puis elle m'avait fait signe d'attendre. Elle était descendue, avait demander à ma mère si elle pouvait me prendre avec elle pour m'apprendre à jouer du violon - c'était sa passion lorsqu'elle était seule et il était vrai qu'elle avait commencé à m'apprendre un peu - ce que finalement mes parents avaient accepté non sans un peu de surprise. J'étais allée donc chez elle, mon oncle était absent car il avait un voyage pour son travail à faire cette année-là, aussi nous sommes restées seules ce week-end. Elle ne m'avait pas parlé en arrivant, elle m'avait immédiatement mis son violon d'entraînement entre les mains et nous avions joué des heures durant jusqu'à-ce que je sois épuisé. Puis elle m'avait fait m'asseoir dans son grand fauteuil, avait préparé un petit repas délicieux et avait mis un peu de musique douce avant de s'asseoir à côté de moi sur son canapé avec un sourire doux.

Elle s'était alors mise tout naturellement à vous raconter tout ce que j'ai commencé à vous conter bien plus haut. Cette histoire que je connais par cœur aujourd'hui, elle me l'avait racontée dans les moindres détails, de sa rencontre avec maman à son mariage avec mon oncle, en passant par son amour pour mon père. J'avais écouté sans rien dire, trop épuisé pour avoir le moindre commentaire à faire, pour être surpris par la moindre de ses paroles. Je m'étais rendu compte avec toutes ces brimades que j'avais subies de l'étrangeté de ma famille, mais c'était seulement à cet instant que je compris tout. J'écoutais jusqu'au bout, puis dans le plus grand silence elle me menait jusqu'à ma chambre et je m'endormais, le plus calmement du monde. Le lendemain, je me réveillais avec plein de questions en tête. Comment Jess était devenue ce qu'elle était ? Comment avait-elle surmonté tout ça ? Mais je mettais de côté tout cela pour présenter à ma tante le plus beau sourire du monde, et nous passions le reste de la journée à rire, discuter et jouer. Je rentrais ensuite chez moi, rassuré et consolé : je savais à présent comment me reprendre en main, maintenant il me fallait trouver le moyen de concrétiser cela.

Jack ne revint qu'à l'approche de la fin de l'année. Je m'étais endurci suite à cette discussion, je ne me laissais plus aussi bien marcher sur les pieds et les plus sensibles avaient appris à ne pas venir me cracher à la figure leur ridicule venin qui arrivait à peine à la cheville de ma répartie. Je me sentais, d'une certaine manière, apaisé. Oui, j'étais soulagé, je sentais que j'avais l'idée en tête, que je savais ce que je devais faire, il me suffisait de mettre des mots dessus pour vraiment mettre à l'oeuvre mon plan. En attendant, je profitais de ma dernière année dans cette école, avec Jack. Je ne savais pas s'il allait continuer sa scolarité avec moi, après tout il y avait de fortes chances pour qu'il parte à nouveau avec sa parents en voyage et ne revienne plus dans la même ville. Au fond de moi, je le redoutais, mais je savais à présent que je pourrais tenir sans lui avec simplement un petit coup de pouce, et cela c'était très précieux pour moi, car cela signifiait que je pouvais vivre et survivre seul. N'est-ce pas ?

Les vacances arrivèrent, vacances que Jack devait passer avec ses parents pour une tournée qui durerait exactement assez longtemps pour qu'on ne se voit pas, assez peu de temps pour qu'il puisse rentrer en cours à temps, où par contre je n'en était pas encore sûr. Je passais mes vacances à faire des allés-retours entre chez ma tante et chez mes parents. Je ne vous garderai pas plus longtemps la surprise, car après avoir lu tout cela vous devez vous douter de ce que j'ai fait pendant toutes ces vacances : tantôt m'entraînant à la basse avec ma mère, tantôt au violon avec ma tante, tantôt fouillant dans les vieilles affaires de ma tante qui étaient trop féminines pour elle à l'époque et celles de ma mère qui n'allaient plus à sa poitrine opulente, tantôt me disputant avec mon oncle pour développer mon sens de la répartie (je ne vous avais pas dit que mon oncle était un en rhétoriqueur qui faisait des cours très spéciaux en faculté de lettre ?), je développais peu à peu une sorte de personnage, ou plutôt je démontais mon ancien personnage au profit de ma véritable personne.

Une nouvelle année débutait, et cette fois-ci au collège. Je me rappelle de ce jour comme si c'était hier : tous les regards étaient tournés vers la nouvelle fille arrivée en ville, une fille grande et mince en vêtements courts qui portait de longs cheveux bleus assortis à ses grands yeux légèrement maquillés, elle paraissait plus âgée que toutes les autres filles de la classe mais si mignonne et maligne qu'on ne l'aurait accusée un seul instant d'être une redoublante. Pourtant cette apparence tomba très vite en miette quand une voix s'envola au dessus de toutes les têtes, une vois si forte que personne ne doutait de la personne de laquelle elle provenait : Jack.

« JEEEEEEFF !! »

À mes oreilles, cette voix était si douce que mon visage s'éclaircit d'un sourire rayonnant alors que je le cherchais des yeux dans la foule, le voyant finalement débouler hors d'un bâtiment et descendre les marches à l'entrée quatre à quatre.

« Jack !♥ »

Je m'étais précipité dans sa direction pour aller l'enlacer, heureux de voir que mon ami était toujours dans mon établissement et me reconnaissait toujours aussi bien. Il était bien le seul à m'avoir reconnu : oui, j'avais changé de la tête aux pieds, j'avais laissé mes cheveux pousser et puisqu'ils étaient déjà un peu longs et poussaient plus vite que la moyenne ils m'arrivaient déjà au milieu du dos, ils étaient aussi souples que ceux de ma mère et je les avais colorés en bleue, une sorte de lubie que j'avais eu après avoir eu rencontré Egon chez Jack. J'avais enfilé sans la moindre honte la jupe courte que Jess avait haït si longtemps quand elle était petite à cause de sa carrure de garçon et le tricot-chemise que ma mère était si déçue, elle, de ne plus pouvoir porter à cause de ses formes, le tout avec des sandales blanches assorties aux tons oranges-roses de la tenue. En bref, je m'étais transformé en une jolie fille aux yeux des autres, une jolie inconnue que personne à part mon Jack n'avait reconnu.

J'avais changé du tout au tout, mais ce changement si radical avait bloqué toute envie aux autres de se moquer de moi. Les quelques uns qui tentèrent au cours des quatre années de collèges que je passais avec Jack se firent rapidement rabattre le caquet sans même parvenir à me déstabiliser, les autres avaient trop honte de m'avoir pris pour une jolie fille, trop peur de dire quelque chose en voyant que personne ne disait quoique ce soit, ou finalement préféraient m'ignorer pour ne pas prendre de risque. Grâce à tante Jess, qui avait expliqué la situation à ma mère qui avait parfaitement compris puisque elle aussi venait de Rote Kirche, je m'étais trouvé, et finalement je me sentais si bien ainsi que je n'imaginais pas un seul instant revenir en arrière. Enfin, pas tant que Angelika ne me poursuivait pas : j'avais découvert qu'avec quelques changements dans les vêtements et la coiffure et en évitant de croiser son regard, je pouvais faire croire à Angelika que je n'étais qu'un garçon de passage sans aucun rapport avec un certain Jeff Lehman, de quoi laisser Jack se faire frapper à ma place sans prendre de risque. Je ne sais par ailleurs si Jack me dit cela parce qu'il est jaloux d'être le seul à se prendre des coup ou si c'est parce qu'au fond de lui il est conscient que c'est mon nouveau moi qui m'a sauvé, après tout il a peut-être deviné auparavant que j'allais très mal, mais chaque fois que je m'habille en garçon il considère presque que je suis nu ou en pyjama, bref il déteste quand je redeviens un homme.

Ainsi, j'ai passé mes années de collège, lorsque je ne changeais pas de style toutes les semaines pour finalement en arriver en dernière année à mon style actuel, à sympathiser avec des "gens bizarres" : que ce soit le petit gros surdoué ou la jeune fille homosexuelle un peu décalée, je m'étais fait des camarades agréables, même s'ils ne valaient ni en tant qu'amis ni en tant que gens bizarres pas même la moitié de Jack, Evangeline et Ludwig que je rencontrais lors de ma troisième année au collège après être rentré avec Jack chez lui, rencontrant ce manager étrange mais étrangement familier aussi à l'oeuvre au sein du groupe des parents de Jack. C'est d'ailleurs l'année suivante, en discutant avec Jack et Evangeline, que je leur proposer une idée un peu folle pour plaisanter : nous avions tous trois des dons en musique pour être nés au sein de familles de musicien, alors j'ai fait le pari que nous pouvions faire un groupe de métal. Bon, certes, je devais mettre des boules quies chaque fois que Jack jouait, lui ne savait pas encore bien tenir en place et Evangeline avait tendance à avoir la gache facile, mais nous étions parfaitement capables de monter notre propre groupe, cela serait une magnifique expérience professionnelle, artistique et entre amis, de quoi nous permettre de nous occuper, de nous améliorer, bref ce projet n'avait aucun risque notable.

Ludwig fut celui qui se proposa pour mettre sur pied ce petit projet, même si j'avais à l'origine l'intention de n'en faire qu'un petit jeu d'étudiant lui et Jack s'étaient déjà lancés dans quelque chose de plus sérieux, alors que je n'étais même pas sûr de moi professionnellement parlant. J'ai finalement dû me faire emporter dans ce projet avec notre première tournée, certes ce n'était qu'une tournée nationale mais Ludwig et Jack prenaient cela très au sérieux, même Evangeline semblait prise dans cette idée de groupe même si elle n'en faisait pas officiellement partie, n'ayant pas voulu s'en mêler de trop parce qu'elle semblait avoir d'autres projets. Aujourd'hui, ce projet semble encore plus se concrétiser dans la tête de Jack quand bien même nous ne soyons que deux dans un groupe même pas officiel : alors que nous allions entrer au lycée, Jack était en pleine tournée avec ses parents quand il est tombé sur un lycée. Pour lui, cela a été comme une sorte d'appel, il sentait que c'était le lycée dans lequel il voulait entrer. Moi, je le soupçonne d'avoir vu passer une fille avec une belle paire de seins, ou quelques gars qui transportaient leurs instruments de musique. Ou alors un chat en costard, le connaissant il aurait été attiré par n'importe quoi de surprenant...

L'année suivante, il harcela littéralement sa famille pour qu'ils acceptent de l'inscrire dans cet établissement. Pour ma part, je ne dis rien pendant une grande partie de l'année, jusqu'à-ce que Jack vienne me harceler. Et, comme vous vous en doutez, puisqu'il est mon meilleur ami et qu'il est de surcroît très chiant il a finit par me convaincre, je passais donc les semaines suivantes à marchander avec sa mère pour lui faire accepter son inscription dans ce lycée. Elle finit par accepter à condition que Evangeline et moi n'accompagnions également, ce que j'ai accepté sans soucis puisque de toutes manières je ne me sentais pas vraiment de continuer ma scolarité sans Jack, cela aurait été bien moins amusant. Après avoir convaincu Evangeline, je laissais Angelika persuader Egon que c'était bon pour ses enfants. J'ai été très surpris de voir que Egon nous retenait à ce point, pour tout dire j'étais très embarrassé de le voir également s'accrocher à moi lorsque Angelika tentait de le convaincre. J'avais même cru m'évanouir le jour où il m'a pris dans ses bras à l'aéroport...

Mais comme vous vous en doutez, à la fin de l'année, Jack, Evangeline et moi nous sommes retrouvés dans l'avion en direction de cet établissement étrange : Fairy Tail High School, au Japon. Nous entrions en seconde année, ce qui était assez gênant pour n'importe quel établissement pour ce qui est de l'intégration, mais il fallait bien un an pour convaincre Angelika, Egon, mais aussi ma mère et mon père de nous laisser partir. Et Fairy Tail est un établissement hors norme, autant que notre petit groupe, je suis certain que je pourrais m'y intégrer rapidement... même si ce n'est pas forcément ce que je désire au fond de moi.

Liens :

Egon Kruger
« C'est mon premier amour, et l'unique homme pour le moment. Et oui ! J'ai rencontré Egon en réalité bien après l'avoir vu pour la première fois, je le connaissais en réalité pour sa célébrité avant ça mais je n'y faisais pas attention. Quand maman m'a présenté à la famille Kruger, j'ai tout de suite eu le coup de foudre. Mais bon, évidemment que j'ai pas essayé de le charmer, déjà j'étais encore un gamin au primaire et en plus il était marié, mais j'aurai bien tenté ma chance. Mais son côté papa poule a tendance à m'embarrasser, surtout quand il tourne son affection vers moi... Je fais toujours partie de ses fans et je le remercie toujours mille fois de m'avoir permis de rencontrer son fils, mon plus grand ami. Mais qu'il est beau sur cette photo ! »

Jack Kruger
« J'ai rencontré ce garçon après avoir découvert que ma mère était l'amie de la femme de Egon Kruger. Apparemment depuis tout petit il joue de la guitare et aurait un don, j'aime bien l'écouter c'est vrai mais je préfère protéger mes oreilles quand il me propose de me jouer un morceau ; heureusement il joue suffisamment fort pour que je puisse apprécier toutes les notes même avec des boules quies. Il m'accepte comme je suis depuis toujours et je m'entend plutôt bien avec lui. Pour tout dire je remercie sa mère de lui avoir laissé sa gache, quand il devient agaçant c'est très pratique... »

Evangeline Kruger
« Apparemment c'est la soeur de Jack. Je la connais un peu mieux que leur mère mais sans plus, elle vient souvent jouer avec nous et régulièrement s'engueule avec son frère. Elle est plutôt gentille en dehors de ça, parfois il nous arrive de sortir un peu en ville pour faire un tour de boutiques, c'est plutôt sympa comme occupation d'autant qu'elle semble être une connaisseuse. Elle reproche à son frère d'être "trop présent" ; alors qu'elle se produisait sur scène il serait apparu sans crier gare pour lui voler la vedette, elle n'a pas du tout apprécié. C'est pourquoi il lui arrive d'endosser le rôle de la mère pour l'engueuler, même si elle est beaucoup moins brutale qu'elle et a tendance à m'oublier, heureusement... »

Angelika Kruger
« Sur le plan affectif je n'ai que peu de liens avec cette femme, c'est une dame très occupée et soucieuse. Elle est la mère de Jack et donc évidemment la femme d'Egon. Elle se charge aussi de conseiller Ludwig parfois pour gérer notre groupe et surveille nos moindres faits et gestes, un petit soucis supplémentaire pour Jack qui, chaque fois qu'il fait quelque chose de mal, la voit débarquer au lycée pour le frapper à coup de gache. Il m'arrive, évidemment, de suivre Jack dans ses mauvais tours. Je regrette amèrement qu'Angelika m'ait attrapé la première fois... Terrifiant. Depuis j'ai préparé un plan quasi-infaillible. En dehors de cela, j'ai un contact avec elle par le biais du site du groupe que j'ai créé en partie avec son aide. Elle envoie régulièrement des commentaires ou des messages et nous avons donc une correspondance régulière. »

Ludwig Belz
« Ludwig est le manager du groupe des parents de Jack ; il a décidé de s'occuper de nous pour que nous nous lancions depuis que Jack lui a raconté que je lui proposais de faire un groupe. Je ne m'attendais pas à partir dans le professionnel comme ça, j'ai accepté de suivre Jack même si je ne suis pas parti en artistique mais j'hésite après en ce qui concerne mon avenir. Mais je ne veux pas les décevoir alors pour le moment Ludwig est mon manager en plus d'être une bonne copine. Je ne sais pas trop quand même pourquoi il se déguise en femme, c'est un si bel homme en dessous, complètement différent de moi avec mes manies androgynes. »





JOUEUR

Niveau de RP : Je fais beaucoup de jeux de rôle oraux ou plateaux (et je joue à divers jeux de cartes mais c'est très différent), c'est comme ça que Jack m'a tiré sur le forum, et j'écris pas mal à mes temps libres. En dehors de ça, j'ai jamais fait de jeu de rôle écrit concret à part quand Jack a essayé de me convaincre, mais il dit que je me débrouille bien. J'ai été longtemps sur un forum, oui, mais de flood, et je n'y suis plus depuis un an à présent, donc je sais coder mais jouer c'est encore incertain malgré les dires de Jack.
Comment as-tu découvert ce site ? C'est Jack qui m'a tiré dessus entre deux parties de jeu de rôle oral qui sont parties en couille au sens propre du terme. x)
Autre : Merci pour l'avis des membres qui étaient d'accord pour que je sois dans le dortoir des filles, même si c'est pas encore totalement décidé !




Crédits : code by Matteo Calvetti


Dernière édition par Jeff Lehman le Jeu 19 Fév - 16:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Get some metal in your life, buddy !   Get some metal in your life, buddy ! EmptyJeu 19 Fév - 16:07

Enfin, j'ai terminé ! Merci d'avoir compris pour mon problème d'ordinateur. Je pense avoir bien accordé ma fiche à Jack normalement, je n'ai pas eu son avis mais je laisse l'administration voir surtout.
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Matteo Calvetti
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Matteo Calvetti


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Relations:

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MessageSujet: Re: Get some metal in your life, buddy !   Get some metal in your life, buddy ! EmptyJeu 19 Fév - 21:38

Pas de soucis, moi aussi j'ai mon ordi qui est tombé en panne et je suis bien conscient que tout le monde ne parvient pas à en avoir un nouveau aussi vite que moi. ^^'

Bref, en tous cas c'est une sacré histoire. xD J'aurai peur de dire que c'est l'histoire la plus longue du forum parce qu'on a eu de sacrés énergumènes mais en tous cas c'était très plaisant à lire et original. J'ai relu la fiche de Jack, vos fiches correspondent très bien du coup je vais vous valider tous les deux même si Jack ne pourra pas commencer tout de suite à jouer d'après ce qu'il m'en a dit. Tu peux néanmoins commencer toi, bon jeu~
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MessageSujet: Re: Get some metal in your life, buddy !   Get some metal in your life, buddy ! Empty

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