Comment bien se faire voir... ou pas... le premier jour [Marie]

Le paysage défile devant mes yeux. On dirait que je nage dans un océan de coton. Je me demande quelle serait la sensation si j’y passais ma main. Maman m’avait dit, ou plutôt montré avec des signes, qu’elle comparait les nuages à un bain moussant géant. Je ne suis partie depuis longtemps : 3 heures. C’est peu vu que le trajet Genève-Tokyo dure en  moyenne 16 heures. Mon sac est dans la soute mais j’ai gardé dans un tout petit sac deux livres, et j’ai compris que des activités étaient proposées aux enfants non accompagné comme les dessins animées –ou je ne pourrais profiter que des images-, du dessin, ou des livres. J’ai posé une feuille et un crayon sur la petite tablette de l’avion : elle me servira notamment si j’ai besoin de communiquer avec les hôtesses de l’air qui s’occupe de moi. Je ferme les yeux la tête contre le dossier : je suis un peu fatiguée. Je rouvre les yeux en sentant une main se poser sur mon épaule.  C’est l’hôtesse qui m’a amené mon repas.  Je le mange en silence et dans le silence, comme d’habitude en fait. Une fois fini le plateau est récupéré. Je voie la dame à ma droite me parler.

- ….

Je mordille ma lèvre inférieure : je ne sais pas ce qu’elle me dit. J’ai une grande facilité à décrypter les gestes, mêmes petits d’une personne qui veut se faire comprendre auprès de moi-même mais celle-ci n’a fait que parler. La raison de ma facilité est qu’une personne adopte automatiquement, la plupart du temps, des gestes innées lorsqu’ils essaient de mimer. Je lui montre mes oreilles et je la voix hausser des sourcils. Je lui montre ensuite deux doigts pour lui demander deux minutes, ou deux secondes : n’importe comment elle l’a compris cela reviens un peu près au même. Je prends ma feuille et lui écrit mon message.

« Je suis sourde, je ne peux pas vous entendre mais je peux comprendre le mime. »

Elle prend un air gêné : il fallait s’en douter. Elle me demande par geste ma feuille et m’écrit son message.

«  Désolé, je ne savais pas, je vous trouvais simplement calme »

Je lui fais comprendre que ce n’est pas grave en haussant les épaules et en souriant mais elle retourne à la contemplation d’un point imaginaire. Certains se sentent gêné et démuni face à moi, d’autres sont plein de complaisance. Je préfère encore les premiers : il me suffit de les rassurer alors que dans le second cas c’est moi qui finit gêné : j’ai tellement l’habitude de vivre dans un monde silencieux, depuis ma naissance en fait, que je n’y fait pas attention et je ne me plains pas la plupart du temps. Je retourne à mes activités, redors aussi avant d’être réveillé de nouveaux. L’avion est quasiment vide, seul quelque personnes sont présente : les enfants mineur seul sortent en dernier. L’hôtesse, Lynda d’après son badge m’accompagne jusqu’à la personne qui tient la pancarte à mon nom. C’est le chauffeur, payé d’avance, qui doit m’accompagner jusqu’à l’école. Celui-ci ne cherche même pas à communiquer, il a plutôt l’air dans sa musique. Une fois arrivé je descends du taxi et récupère mes bagages. J’ai une valise blanche avec des étoiles roses, un sac à main rose pâle, et mon sac de sport qui consiste en un sac assortie à la première valide. Mon nom est étiqueté sur chacun des bagages. Nous sommes en milieu-fin d’après-midi et les environs ne sont pas très peuplés. Je traverse toute l’allée contemplant rêveusement les magnifiques arbres qui bordent le chemin. Arrivé à une grande esplanade je m’arrête. Je me mets à genou près de ma valide pour trouver le papier avec les informations importante : emploie du temps, chambre, etc… Lorsque ma tête se relève du sac j’aperçois deux pieds : viennent-ils d’arriver ? Je relève la tête et regarde sans rien dire la personne : m’a-t-elle parlé ? Je ne peux pas savoir puisque je n’ai pas entendue : espérons qu’elle ne le prenne pas comme un manque de politesse.

Aujourd'hui ,mon professeur m'a prévenu qu'une nouvelle étudiante va rejoindre l'académie de Fairy Tail.
La nuit,je ne puis dormir à force de réfléchir à cette nouvelle,elle avait déjà envoyé quelques bagages,où son nom a été noté.Elle s'appelait Eva,Eva Cossy. D'après son nom ,je peux l'imaginer un petit peu.
Aujourd'hui,elle a pris l'avion pour venir ici.Je l'attendais comme tout le monde faisait.Elle était très célèbre même avant son arrivée.
Aujourd'hui,elle arrivera,et puisque mon professeur me fait trop confiance,il me demanda de l'accueillir.Après avoir fini le premier cours,je sors de ma classe en courant.Je l'aperçue dans la cour d'entrée,bien sûr puisqu'elle est juste arrivée.
Je ne voyais que ses cheveux parce qu'elle était penchée sur sa valise en train de chercher quelque chose.Ah oui!!J'ai compris.Elle est surement en train de chercher le manuel de l'académie.
Avant de la saluer j'hésite un peu.Je suis très timide.
*Que va-t-elle penser si je parle comme ça sans prévenir??
Je dois juste la saluer en souriant.*
Je m'approche tout doucement,je me tiens à côté d'elle je la regarde sans rien dire.
Elle lève lentement la tête,et me fixe des yeux.
*quoi faire??Elle me regarde*
Je tends tout simplement la main,je lui souris ,et je dis
"Eva Cossy san??Bienvenue ...à l'académie de Fairy Tail,"
Je sens la chaleur me monter jusqu'à la tête.Je continue
" Je suis dans la classe artistique,et je m'appelle Marie.Marie Christie."

La jeune fille qui me fait face semble être de mon âge. Sans avoir mon visage trop poupin pour faire quatorze ans elle parait jeune. Elle est plutôt jolie avec ses cheveux noirs, je trouve qu’ils vont bien avec son visage souriant. Elle me tend la main, et m’adresse un grand sourire en parle.

-…

Même si je ne l’entends pas je comprends le sens de sa pensée : elle me souhaite apparemment la bienvenue. Elle rougie : mince, ai-je loupé quelque chose ? J’ai peut être mal compris sa phrase… Pourtant je suis devenue assez forte au cours de mon enfance pour deviner les petits mouvements et mimique de chacun. Je ne pense pas qu’elle sache que je suis sourde : son attitude ne le fait pas pensée du moins. C’est vrai que seule l’administration doit être au courant. Avec un petit sourire timide je lui fais un signe de main : mon langage des signes viendra bien assez tôt et les mimes aussi.

-…

Mince, que peut-elle donc me dire ? Je n’ai pas eu assez de geste significatif pour comprendre toute sa phrase. J’ai compris grâce à son mouvement, surement inconscient d’ailleurs, de main vers elle qu’elle se présentait.  Le reste était trop confus pour moi, je ne suis pas au meilleure de ma forme et certaines phrases me restent parfois obscure même si le sens globales de ces dernières est souvent mien. Le mouvement de ses lèvres lorsqu’elle s’était adressé à moi m’était familier : je reconnais aisément mon prénom et mon nom de famille sur le langage labiale. Je me pointe des doigts et reforme mon prénom avec ma bouche. Un faible son bas et hésitant sort de mes lèvres : c’est ce qu’il se passe normalement quand j’essaie de parler du moins. J’ai eu quelques rendez-vous avec une orthophoniste mais trop tard pour prononcer tous les mots correctement

-‘Va… Cossy

Je la montre alors du doigt en me mordillant la lèvre d’un air interrogative. Suite à un petit silence, je réagis qu’elle n’a peut-être pas compris pourquoi je ne parlais pas bien et surtout pourquoi je lui redemandais son prénom. Je mets alors mes deux mains sur mes oreilles et fait « non » de la tête. Je pense que c’est assez clair mais je ne suis pas sûr. J'épelle alors mon prénom, en l’écrivant dans l’air dans son sens de lecture à celle et non pas en LSF : si le V, le C et le O sont facilement reconnaissable ce n’est pas le cas des autres lettres que j’aurais à signer.

Je lui tends la main,je souris,et je dis:
"Eva Cossy san??Bienvenue ...à l'académie de Fairy Tail. Je suis dans la classe artistique,et je m'appelle Marie.Marie Christie."
Elle ne dit rien,je la regardais aussi,sans rien dire.Elle était très belle avec ses cheveux blonds,qui tombait sur ses épaules.Mon professeur m'avait dit qu'on a le même âge,mais elle me semble plus petite que moi.Elle me fixait de ses yeux rouge-rosé,je ne pouvais rien dire,et j'attendais sa réponse.
Elle me lance un sourire timide,et gentille.Mais elle ne dit encore rien.
*Ne m'entend-t-elle pas??Est-elle sourde??ou elle ne m'a pas entendu,sinon je n'ai pas bien parlé*
Soudain,elle dit
"Va...Cossy"
Elle n'a prononcé que son nom,et elle m'a tendu la main aussi.Maintenant,je suis sûr qu'elle est sourde,et muette aussi.
Je ne pus rien dire.Mais elle a compris ce que j'avais dit. ça se voit qu'elle peut comprendre les gestes.Elle utilise le langage de signes.
Alors j'essaie de faire plus de signes pour qu'elle comprenne ce que je veux dire.
Je prends ses bagages pour l'emmener à chambre.Soudain,elle me fait un signe.
-....
*Que veut-elle dire??Un tour...autour ...de l'académie*
Ah,j'ai compris,elle veut faire un tour autour de l'académie.Je hoche la tête pour dire oui.
Elle me suit,jusqu'à sa chambre.Je ne dis rien,et on sort ,pour faire la visite.

La jeune fille n’a pas l’air d’avoir compris que je lui demandais son prénom. Tant pis, je pourrais toujours le savoir plus tard. Elle me fait une série de signe un peu trop rapide. La fatigue doit être trop intense, plus que je ne le pensais, ou alors c’est le fait d’être sortie des transports mais je n’ai pas bien compris ce qu’elle voulait me signaler. Elle va pour m’aider en prenant mes valises quand j’ouvre mieux les yeux, comme pour me réveiller. Je pose ma main sur la sienne et l’abaisse légèrement pour lui faire comprendre que je peux m’en charger et surtout d’attendre.

Mes paumes vers le ciel, légèrement incliné vers l’intérieur remue en même temps que mes lèvres forment muettement « es-ce-que », je passe ensuite en mime non langage des signes pour lui faire comprendre le verbe « aller » : je mets ma main gauche à la verticale devant moi, paume vers moi et la dépasse perpendiculairement avec la droite de ma personne vers l’extérieur. Ensuite je mime le verbe « dormir » en mettant mes deux mains sous la tête. Ce mouvement est suivi d’un objet invisible que je pose au sol et de ma valise que je montre : j’aimerais d’abord aller poser ma valise dans ma chambre effectivement. Je la vois se rebaisser vers la valise et je comprends avec un petit sourire que c’était déjà son objectif. Elle m’emmène jusqu’à ma chambre ou je pose mes affaires. Je la remercie d’un signe de tête.

Je fais alors le moulin avec mes mains pour lui faire comprendre que je veux parler ensuite de l’étape suivante, puis j’utilise le verbe regarder en langue des signes en faisant un V avec mon index et majeur droit devant mes yeux puis autour de moi à l’horizon. Pour qu’elle me comprenne mieux je refais d’une autre façon. Je mets mes mains devant les yeux comme le jeu du « coucou-me voilà » et montre d’un cercle de bras ceux qui m’entoure. Je me demande si elle a compris. Je pense que oui vu qu’elle me fait un signe, je la suis et contemple les alentours en silence. Je la regarde en même temps pour contempler ses mouvements si elle veut se faire comprendre. Un moment pendant la visite je l’interromps brièvement pour montrer ses lèvres, mes yeux et faire le signe un peu avec mes doigts. Parfois la lecture labiale aide ma compréhension.

Je voulais prendre ses bagages,mais elle posa sa main,sur la mienne pour me dire qu'elle peut s'en charger.Je lui souris gentiment,avant de prendre ma direction vers sa chambre,pour poser ses bagages et faire un petit tour pour visiter l'académie.
En route,elle dit"est-ce-que",puis elle me fait des signes,pour me dire qu'elle voulait aller à sa chambre,je lui souris encore pour lui faire comprendre que c'est exactement ce que j'allais faire.
Après avoir posé ses bagages,elle me faisait le moulin avec ses mains pour passer à l'étape suivante,comme j'avais compris,puis elle met ses mains devant les yeux,et fait un cercle de main pour montrer ce qui l'entoure.Elle voulait faire une visite dans l'académie,alors je n'ai qu'à l'aider.
Pour commencer la visite nous revenons à la salle d'entrée,je lui fait signe pour lui dire qu'après il y la gymnase,surtout qu'elle était inscrite à la classe sportive:Je mets mon index tout droit vers la Gymnase,et je cours à ma place pour lui montrer que là ,on fait du sport.Puis je la prend jusqu'au terrains,pour lui montrer la salle de fête,j'avais déjà connu quelques signes puisque ma cousine est sourde,alors je connais au moins les lettres.J'essaie de faire des signes pour lui expliquer:
Pour former "F",Je mets ma main devant main,les doigts écartés,puis je colle le pouce à l'index,les autres doigts toujours sortis ,et je place l'index vers l'intérieur de la main.Après, je plies les doigts un peu pour former "E",Je mets la même chose d'avant avec "F",sauf que l'index est sortie de la main,non pas à l'intérieur.Et enfin pour former"E",je refais la même chose d'avant.Elle me sourit disant qu'elle a compris.
Mais puisque j'avais un cours après,je ne pouvais lui montrer que ces places,je lui demande pardon,je lui promets que je la prendrai,sûrement une autre fois:je mets mes deux mains ensemble,pour dire pardon,puis je lui jette un clin d'oeuil et je fais le moulin avec mes mains pour dire à la prochaine fois.
Après mon cours,je la visite dans sa chambre pour continuer le tour...

La jeune fille, dont je ne connais toujours pas le prénom, me fait revenir sur nos pas Nous somme de nouveaux proche de l’entré. Nous avançons sur un petit chemin et elle m’indique un bâtiment. Elle court ensuite sur place et je ris doucement : joliment montré, j’ai parfaitement compris. Je mets ma main droite à coté de ma tempe droite et fait une sorte de pince avec mon pouce, mon index et mon majeur. J’utilise cette pince pour dire « compris » et en formant le mot avec mes lèvres. Elle m’entraîne ensuite vers un autre terrain et donc un autre bâtiment. Elle s’arrête alors pour former les quatre lettres du mot « fête » avec ses doigts. Je ne pensais pas qu’elle connaissait l’alphabet langue des signes et l’applaudit en secouant mes mains sur les côtés de ma tête avant de refaire le signe de compréhension. Elle s’excuse en langue des signes et me montre en mimant qu’elle reviendra plus tard, que la visite se poursuivra ultérieurement. Nous nous séparons alors à proximité de ma chambre.

J’entre dans ma chambre. Deux lits sont présents mais je suis seule pour le moment, du moins c’est ce qui est indiqué par la feuille aux noms de la porte d’entrée. Mes sacs sont posés au centre de la pièce, bien ordonnée. Il est temps de commencé le rangement. J’aime bien organisée, c’est mieux que rangée : je décide de la place futur de chaque chose. Je prends le lit placé sur la droite, il est moins visible à l’ouverture de la porte. Je préfère voir les personnes avant qu’elle ne me surprenne et que je risque de les ignorer involontairement. J’ouvre l’armoire mise à disposition, celle la plus proche de mon lit bien sûr. Je range sur les étagères intermédiaire mes vêtements et sur celles du haut mes CD et mes livres. Sur le bureau que je m’approprie je range d’un côté le sac qui me servira pour les cours et de l’autre je pose en évidence sur la surface mes multiples feuilles de chorégraphie que j’ai commencé à rédiger. Je sors mon livre du moment et le met sur ma table de nuit avec un photographie de Papa et maman. Mes patins, mes chers patins, se retrouvent posé délicatement sur le coté de mon armoire : se sera plus rapide pour les attraper dès que j’ai envie d’y aller. Une fois toutes mes affaires rangées je vois qu’une bonne demi-heure est passée. Je ne sais pas si le cours de la jeune fille dure une heure ou plus, si elle en a plusieurs, ou si elle revient même un autre jour. Je me laisse tombé sur mon lit avec un petit sourire : je sais que étalé de tout mon long je ressemble d’avantage à une petite fille espiègle encore qu’à l’habitude mais tant pis, c’est en partie ce qui fait mon charme dirais-je.

Je lui ai montré,la gymnase,les terrains,même si je n'avais pas parlé à propos,et la salle des fêtes.Mais,je ne pouvais pas lui montrer d'autres places,parce que la cloche,pour entrer aux salles de cours avait sonné,alors je m'excuse,et je lui promets de la reprendre,pour terminer la visite,je la laisse,et je file.
J'avais deux cours,un de Français,et l'autre...de ..Enfin,le professeur,avait des problèmes,et n'est pas venu.J'en profite,pour aller visiter Eva dans sa chambre,et lui proposer de terminer la visite.
J'arrive enfin,je me tiens devant sa chambre,et je frappe à la porte,tout doucement,de peur qu'elle soit endormie de fatigue.
Aucune réaction,quand je me précipitais pour revenir à ma classe,Eva ouvrit la porte lentement,je la fixais des yeux,et je lui souris.Elle fait de même,puis elle me laisse entrer à sa chambre.
Je ne pouvais pas croire mes yeux,tout est à sa place.Je contemplais la chambre lentement.Mais je n'ai pas donné grande importance.Je voulais juste lui demander de continuer la visite.Je lui fait des signes:J'utilise le verbe regarder,en faisant un V avec mon index,et majeur droit devant mes yeux,et je tourne autour de moi,et enfin je fais le moulin avec mes mains,pour dire:On termine le tour qu'on avait commencé.Elle me sourit,pour dire qu'elle a compris.

Je m’étire sur mon lit : ce n’est tout de même pas le moment de faire la sieste. Je me relève pour me retrouver assise sur mon lit. C’est bizarre de se retrouver ainsi, sans ma famille. Je pense qu’ils vont fortement me manquer mais j’avais envie de vivre mon rêve de patinage. Je m’installe à mon bureau et contemple les feuilles partiellement remplie. Je note surtout des idées de mouvements, et je me fais une feuille de route : qu’ai-je fait tel ou tel jour. Aujourd’hui je n’ai pas grands chose à noter, je regardais juste ou j’en étais pour ne pas oublier mes projets d’entrainement. Je prends une feuille et me dirige vers la porte pour la scotcher dessus après avoir écrit « Si tu viens par-là n’hésite pas à entrer ». Je l’ouvre alors que la concernée était en train de filler. Je tape ma main contre le mur plusieurs petit coup pour attirer son attention et sourie pour lui faire signe de venir : elle a l’air de quitter de peu le pallier de ma chambre. Je lui fais signe d’entrer et je pose ma feuille. Je prends alors ma veste et un foulard bleu clair que je noue autour de mon cou avant de la suivre pour la visite. Elle m’emmène alors dans les couloirs des bâtiments et aux lieux situé à l’intérieur ou extérieur des divers bâtiments. Le « V » de ses doigts me demande de regarder autour de moi quand elle m’explique par geste qu’est-ce que chaque lieu. Elle n’est pas difficile à comprendre généralement puisqu’elle cherche à se faire comprendre et qu’elle connait surtout la langue des signes. A la fin de la visite je lui demande en signe d’épeler son prénom. Pour cela je la montre de mon doigts et fait le signe « épeler son prénom ». Je ne sais pas si elle comprends : certains signe semble approximatif, ou peut être es-ce de l’empressement, et elle m’a l’air de ne pas tous les connaître.